La fibre nostalgique de Mazda USA

Bien que l’entreprise Mazda ait été fondée en 1920, il faudra attendre 1968 avant d’assister à l’arrivée du constructeur au Canada, qui introduira d’abord la R100, suivie de la RX-2, premier modèle à être officiellement commercialisé aux États-Unis. Dans les années 70, plusieurs autres modèles à moteur rotatif seront commercialisés par Mazda, y compris la camionnette RE-PU (Rotary Engine Pick-Up) et la luxueuse Cosmo.

La sportive RX-7 verra pour sa part le jour en 1979, soit deux ans après l’introduction de la GLC (Great Little Car), sous-compacte à vocation économique et exploitant un quatre cylindres à essence.

Photo: Antoine Joubert

La fascinante histoire de ce constructeur - qui a notamment travaillé de pair avec Ford, Fiat et Toyota, et qui a connu un succès colossal au Québec au début des années 2000 - est évidemment moins connue du public que celle des trois grands fabricants américains. Ça s’explique par le fait que les manufacturiers japonais n’avaient pas l’habitude de regarder derrière ou du moins, d’avoir la fibre nostalgique.

Mais voilà, au cours des dernières années, Toyota et Honda ont inauguré leur musée respectif afin de partagerr leur histoire à travers de riches collections de véhicules de toutes les époques.

Photo: Antoine Joubert

Naturellement, cet engouement s’explique par le fait que l’on produit aujourd’hui en Amérique du Nord plusieurs modèles faisant désormais partie de la culture automobile américaine. De son côté, Mazda fabrique depuis peu aux États-Unis un CX-50, dans une usine détenue conjointement avec Toyota. Un chapitre d’importance pour ce « petit » constructeur, qui compte gagner des parts de marché dans des segments où la concurrence est féroce.

Depuis plusieurs années, les stratèges de la marque s’imprègnent de la culture automobile nord-américaine et ont eux aussi choisi de se bâtir une très belle collection de voitures relatant le succès des différentes décennies. Une collection d’une soixantaine de véhicules est abritée au Centre de recherche et de développement situé à Irvine en Californie.

Photo: Antoine Joubert

On compte y ajouter d’autres pièces au fil du temps. On travaille d’ailleurs actuellement à la restauration de quelques unités, notamment des voitures de course, qui permettront d’enrichir une collection déjà bien étoffée.

Lors d’un récent passage en sol californien, Mazda USA a accepté de nous ouvrir les portes du sous-sol de son Centre de recherche, nous permettant de découvrir cette collection et son histoire. Parmi les plus belles pièces, une RX-7 1995 pratiquement neuve, une GLC 1978, une 929 jamais immatriculée de même que diverses variations de concept Miata/MX-5, modèle emblématique du constructeur depuis 1989.

À voir aussi : Antoine Joubert visite le centre de recherche de Mazda en Californie

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