Dodge Journey 2012: Utilitaire… et compact!

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2012

À voir le volume de vente depuis quelques années, on comprend que vous êtes nombreux à vous intéresser au Dodge Journey. Tout comme ses principaux rivaux, le Kia Rondo et la Mazda5, le Journey fait partie de ces véhicules fort pratiques pour les familles en raison de leur capacité à accueillir plus de passagers. Ils proposent pratiquement tous les avantages d’une fourgonnette, mais dans un format réduit et surtout, à un prix plus abordable. Fort d’une refonte en 2011, le Journey demeure un excellent choix dans sa catégorie.
On ne peut le nier, la refonte apportée l’an passée à grandement amélioré le Journey et ce, à plusieurs chapitres. Le véhicule gagne en maturité et on a corrigé les principaux irritants. Ce Dodge offre plusieurs choix aux intéressés, un peu plus, d’ailleurs, que ses rivaux. Outre les différentes versions qui proposent des niveaux d’équipements distincts, deux motorisations sont offertes. Les modèles de bases viennent avec un moteur bien connu, le même qu’on trouve à bord   depuis son introduction en 2009 : un quatre cylindres de 2,4 litres développant 173 chevaux pour 166 livres-pied de couple.

Ce moteur, monté notamment à bord de la Dodge Caliber, se tire bien d’affaire. Mais vous n’attendez pas à être cloué au siège en accélération, surtout si vous transportez sept passagers. L’autre élément un peu moins reluisant de ce moteur, c’est qu’il est marié à une boîte automatique à quatre rapports, certes efficace et fiable, mais pas tellement moderne. Et ce n’est pas non plus l’économie de carburant qui fera pencher la balance en faveur de cette mécanique. Bref, à part le fait que les versions équipées de ce moteur sont les plus abordables de la gamme, il vaut mieux se tourner vers la seconde mécanique, surtout depuis 2011.

Un V6 mieux adapté

Chrysler a remplacé le glouton V6 de 3,5 litres par le nouveau fer de lance du constructeur : le V6 Pentastar de 3,6 litres, un moteur qui produit 283 chevaux et un couple de 260 livres-pied. Moderne, il dispose de l’injection directe, ce qui maximise sa puissance et son économie de carburant. Dans cette version, le moteur est jumelé à une boîte automatique à six rapports, qui maximise également la consommation du véhicule. Alors que depuis quelque temps, l’avantage revient au moteur quatre cylindres sur plusieurs modèles, dans le cas du Journey, c’est plutôt le V6 qui s’avère plus approprié, surtout lorsque l’on considère que les versions qui en sont équipées sont loin d’être hors de prix. Finalement, le Journey dispose d’un avantage très intéressant sur ses rivaux, soit la disponibilité d’un rouage intégral. Toutefois, seule la version R/T, la plus cossue, en est équipée, ce qui limite quelque peu les possibilités. Dommage.

À l’extérieur, le Journey adopte un style plus dynamique que ses principaux rivaux. On apprécie ses lignes modernes et surtout, bien distinctes par rapport à une minivan... et c’est tant mieux! Voilà un véhicule dont l’aspect pratique est l’élément central, mais qui demeure tout de même agréable à l’œil. Autre bon point : les jantes qui ajoutent au dynamisme, surtout dans le cas de la R/T, la plus sportive des versions.

Un intérieur amélioré

La refonte en 2011 aura également corrigé l’un des principaux défauts de ce multisegment: son habitacle. Oubliez les plastiques durs et les matériaux d’apparence bon marché, l’habitacle   est depuis 2011 beaucoup plus raffiné. On a finalement compris qu’il n’est plus possible de s’en tirer avec des habitacles bas de gamme, surtout face à des concurrents à la page. Tout d’abord, les panneaux de portes offrent une finition plus soignée, alors que des parties souples situées aux endroits de contact assurent un confort supérieur. Même constat pour l’ensemble du tableau de bord dont l’instrumentation profite d’un style beaucoup plus moderne et très réussi. Tout en étant très esthétique, le tout est lisible, bien présenté et simple à comprendre.

On remarque immédiatement l’attention qui a été porté aux détails, comme les différentes garnitures et le rétroéclairage omniprésent. Le volant offre également une bonne prise en main et est beaucoup plus agréable au toucher. Le Journey profite également du nouveau système d’écran tactile, ce dernier permettant de contrôler notamment la climatisation et la chaîne audio. Le tout est simple et intuitif. Bref, voilà tout un habitacle en comparaison à ce que nous avons vu par le passé. Quant à l’aspect pratique, il  s’avère hyper fonctionnel, tant par sa capacité d’accueillir sept passager, que par ses nombreux espaces de rangement.

La conduite est agréable et s’apparente à celle d’une voiture. C’est à cause de la position moins élevée, surtout par rapport à une fourgonnette. La direction est toutefois légèrement floue et peu communicative. Et un meilleur support de la part des sièges aurait été apprécié. Ceux qui aiment les véhicules dotés d’une tenue de route supérieure ne sont pas en reste puisqu’ils pourront se tourner vers la version R/T, qui profite d’une suspension plus ferme. Ses roues de 19 pouces ajoutent également à la stabilité du véhicule alors que son rouage intégral apporte une conduite optimale en toute saison.

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