Au sortir d’une crise identitaire aiguë, Cadillac nourrissait de grandes ambitions pour sa renaissance des années 2000. La STS-V est le corollaire des efforts pour concilier la qualité d’exécution européenne avec la démesure du luxe américain. Suspendue par des ressorts magnétorhéologiques et propulsée par un V8 Northstar surcompressé de 469 chevaux, la STS-V bouclait le quart de mille en 13 secondes à peine. Dans l’habitacle, le cuir et le suède portaient la griffe Dräxlmaier, qui a œuvré sur les opulentes Maybach 57 et 62.