Au début des années 90, le Japon bénéficiait d’une bulle économique, qui a incité les constructeurs japonais à développer des voitures sport hautement technologiques et dispendieuses.
La Mitsubishi 3000GT et sa cousine la Dodge Stealth furent deux des voitures les plus symboliques de cette époque. Ces grands coupés extra complexes étaient munis d’un moteur V6 biturbo développant 300 chevaux, d’une transmission intégrale avancée disposant d’une vectorisation de couple, des roues arrière directionnelles et d’un système d’aérodynamisme variable. Avec une accélération de 0 à 100 km/h enregistrée à environ 5,5 secondes, elles étaient de véritables « muscle cars » japonaises.