Jacques Duval est né à Lévis et faisait déjà face à un micro à 2 semaines de ses 17 ans. On pouvait alors l’entende sur les ondes de CKCV Québec à titre d’annonceur, d’animateur et de disc-jockey. Dès ses débuts, il a fait la promotion de la chanson française et québécoise, même après son passage à CKVL Verdun où il poursuivit son travail d’animateur, de DJ pendant plus d’une décennie.
Défenseur du disque québécois, il a été engagé par Télé Métropole pour animer Le Club du Disque en compagnie du regretté Roger Gosselin. C’est là que Duval a commencé à se faire remarquer avec sa chronique « Le Cimetière du disque ». Il devint chroniqueur automobile au magazine MacLean en 1960. Il meublait alors ses loisirs en faisant de la course automobile.
À la fois spécialiste de l’automobile et critique musical, ses nombreuses occupations ne lui permettaient pas de mener de front ces deux activités. Après avoir travaillé aux côtés de Jean Pierre Coallier à Jeux d’Hommes, Jacques proposa à Radio Canada TV une émission hebdomadaire sur l’automobile appelée « Prenez le volant ». Celle-ci resta à l’antenne de la SRC pendant 8 ans et concurremment, notre disc-jockey publia son premier Guide de l’auto en 1967. À partir de là, le Lévisien devint le spécialiste numéro 1 de l’automobile au Québec. Car, en plus, de ces tâches hebdomadaires, il s’adonnait à la course y récoltant de nombreuses victoires dont les 24 Heures de Daytona en catégorie GT, le Grand Prix de Trois-Rivières, le championnat du Québec (à 5 reprises), en route vers une centaine de trophées. Jacques a même produit son autobiographie, parue en 2007 chez Québec Amérique.
Dans l’intimité, Jacques Duval est le père de 3 enfants et son ardeur au travail n’a pas diminué puisqu’il vient de confirmer son retour au Guide de l’auto comme fondateur et rédacteur émérite, perpétuant ainsi l’œuvre entamée en 1967. Et il a récemment été intronisé au Temple de la Renommée du sport automobile canadien, un honneur qui jalonne ses succès comme pilote automobile et ses efforts pour populariser le sport automobile auprès des Québécois. En 2011, le gouvernement du Québec lui a décerné le Prix Georges-Emile Lapalme pour son œuvre remarquable et la qualité exceptionnelle de sa contribution au développement culturel de la société Québécoise.