10 voitures françaises parfaites pour le Québec
Les automobilistes québécois ont toujours eu cette attirance pour les petites voitures amusantes, efficaces… et importées. Et les exemples récents de cette réalité sont nombreux (Honda Civic, Mazda3, Nissan Micra, etc.), mais si on remonte aux décennies 60-70 et 80, on dénote un attachement des conducteurs d’ici pour les voitures françaises.
La Citroën 2CV et la Renault 5 sont probablement les modèles les plus connus de cette fascination du Québec pour les voitures d’origine française, mais que se passerait-il si l’exercice se répétait en 2025 ?
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De nos jours, l’industrie automobile française ne compte peut-être plus sur certaines de ses plus flamboyantes icônes, mais il reste encore quelques noms qui pourraient rencontrer un certain succès de ce côté-ci de l’Atlantique. Nous avons examiné ce qui se fait de mieux en France — avec une exception accordée à Dacia, une marque roumaine appartenant à un groupe français — et établi une liste de 10 modèles qui pourraient rapidement devenir des favoris du public local s’ils étaient commercialisés dans la Belle Province.
Renault 5 E -Tech

Notre collègue Julien Amado a eu la chance d’en faire l’essai il y a quelques mois à peine et si on se fie à ses commentaires, le public québécois tomberait probablement très rapidement en amour avec la citadine du losange français. Certes, son prix élitiste et son autonomie — il s’agit d’une pure électrique après tout — ne sont pas ses plus grandes qualités, mais au chapitre de l’agrément de conduite, la R5 moderne semble avoir tous les ingrédients pour plaire aux amateurs de petites voitures.
Renault 4 E -Tech

Dévoilé à l’automne 2024, cet autre modèle électrique de Renault s’inspire de son histoire pour séduire un public qui n’hésiterait pas un seul instant à retourner dans le passé — du moins en ce qui a trait à l’ambiance — pour ses déplacements quotidiens. Un peu plus grande que la Renault 5 E-Tech, la Renault 4 E-Tech propose essentiellement les mêmes caractéristiques techniques que l’autre, déjà en service depuis quelques mois seulement. Et avec un look plus utilitaire que celui de la R5, cette R4 électrique serait potentiellement mieux accueillie par le reste du continent nord-américain.
Citroën C3 Aircross

Restons dans le créneau des multisegments sous-compacts si vous le voulez bien. Le constructeur aux chevrons a notamment laissé une marque indélébile sur l’industrie avec les 2CV et DS, mais de nos jours, même les automobilistes français sont attirés par la manne utilitaire. Là-bas, les pachydermes pleine grandeur n’ont pas la cote, mais les petits modèles comme ce C3 Aircross s’avèrent être des choix mieux adaptés aux routes du vieux continent. À titre de comparaison, le véhicule profite de dimensions similaires à celles de l’actuelle Volkswagen Golf GTI. En revanche, la mécanique à essence (anciennement appelée PureTech), affligée par des troubles de fiabilité, ne ferait pas long feu au Québec. Mais, le format est parfait pour notre marché.
Dacia Sandero Stepway

Appartenant au Groupe Renault, la marque roumaine Dacia n’est évidemment pas d’origine française, mais avec le partage des plateformes, on peut affirmer qu’il y a au moins un peu de la France à bord de cette citadine transformée en multisegment de poche. L’attrait de la gamme Dacia, c’est son prix face à la concurrence. En effet, avec la taux de conversion actuel (début avril 2025), cette voiture au look d’aventurière se détaillerait environ 25 000 $ chez nous. C'était déjà le cas lorsque nous l'avions essayée il y a quelqes années.
La version « sans le Stepway » de la même Sandero aurait un prix canadien de 20 000 $ au Québec. Avec l’inflation des dernières années, le marché nord-américain a besoin de plus de ces modèles abordables.
Dacia Duster

Restons chez Dacia un peu plus longtemps, car avec la mode des VUS et multisegments, nous craquons carrément pour le Duster qui, ironiquement, est également commercialisé sous le giron Renault en Amérique du Sud notamment. À l’instar du reste de la gamme Dacia, le Duster est un autre exemple de véhicule qui n’est pas vendu à un niveau inatteignable. Avec un prix équivalent à 31 000 $ (en dollars canadiens), le VUS mériterait sa place au sein des utilitaires de taille sous-compacte.
Renault Espace

Lorsque Chrysler lance l’Autobeaucoup à l’automne 1983, il ne sait pas qu’il vient de dévoiler un modèle qui allait sauver le constructeur américain. Mais, il a fallu perdre le titre de premier producteur de minifourgonnettes de la planète par un fabricant français : Renault. En effet, avec le lancement de la Renault Espace en juillet 1984 — à peine quelques mois après celui de la minifourgonnette Chrysler —, le losange français a failli damer le pion à Chrysler. En fait, le public nord-américain aurait même pu profiter du modèle imaginé par Renault grâce à la division AMC, mais le rachat du quatrième constructeur américain par Chrysler a mis un terme au projet. De nos jours, la Renault Espace a davantage des airs de VUS, mais n’empêche, ce format très familial est apprécié de ce côté-ci de l’Atlantique.
Citroën Holidays

Dans la même veine que l’Espace de Renault, le fourgon conçu pour les escapades en camping, baptisé Holidays au sein de la marque aux chevrons, serait une belle alternative aux véhicules transformés pour la vie en plein air. Et avec des dimensions réduites, cette maison sur roues serait idéale pour les couples.
DS N°8

Qui ne se souvient pas de l’indémodable DS de Citroën ? La grande dame française qui a révolutionné le design automobile dans les années 50 est l’une des icônes incontestées de l’industrie auto de l’Hexagone. C’est d’ailleurs pour cette raison que Citroën a lancé cette autre division, appelée simplement DS, en 2014. Toutefois, plus récemment, sous la direction du géant Stellantis, DS a des visées beaucoup plus élitistes.
En effet, le constructeur aurait les marques Rolls-Royce et Bentley dans sa mire, rien de moins. Avec le dévoilement récent de la N°8, une grande berline luxueuse au design tranchant, la marque de luxe française a justement indiqué qu’elle voulait s’éloigner de ses racines modestes. Pour le design et le confort, nous disons oui, mais pour l’alternative aux deux maisons britanniques, nous avons un sérieux doute sur la faisabilité de la chose.
Alpine A110

Comme pour un repas gastronomique, nous avons gardé le meilleur pour la fin. La marque Alpine a surtout fait parler d’elle au fil des récentes campagnes par son implication dans le monde merveilleux de la F1. Mais, il ne faudrait surtout pas oublier que cette marque sportive, associée au groupe Renault, fait rêver les amoureux de conduite depuis fort longtemps.
Lancée en 2018, la réincarnation moderne de la mythique A110, se veut une alternative plutôt originale à une Porsche Cayman ou une Lotus Emira par exemple. Une voiture qui nous avait beaucoup impressionnés lorsque nous en avions fait l'essai en 2019. Non seulement la ligne respecte celle de la première A110 apparue dans les années 60, mais le potentiel de performances est bel et bien présent. Avec un 4 cylindres turbo de 1,8 litre de cylindrée, l’A110 S développe 300 chevaux, le tout étant envoyé aux roues motrices arrière via une boîte de vitesses double embrayage à sept rapports.
Dans ce dossier, il est encore permis d’y croire, car le constructeur a confirmé son intention de venir en Amérique du Nord. Reste maintenant à voir quels seront les modèles qui traverseront l’Atlantique.
Peugeot 208

Le constructeur Peugeot, également membre de l’empire Stellantis, n’est pas fortement représenté au sein de cette liste de 10 modèles. Il faut dire que la marque a connu de meilleures années, du moins en ce qui a trait à son degré de désirabilité. Mais, puisque le public québécois raffole encore des petites voitures urbaines, la 208 s’impose comme une remplaçante à la défunte catégorie des sous-compactes. D’ailleurs, sachez que la 208 est également livrable avec une motorisation électrique.
Le problème dans ce cas-ci, c’est que la 208, dans sa livrée la plus abordable, commanderait un prix de base de presque 30 000 $ si on se fie au taux de conversion actuel (début avril 2025). Mais bon, puisque nous sommes dans le domaine de la spéculation, nous avons bien le droit de rêver un peu. De toute manière, les sous-compactes n’ont plus la cote en Amérique du Nord, à l’exception du Québec où il y a encore un certain engouement.