Nissan Kicks 2025 : 5 choses que l’on aime et 5 que l’on aime moins
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Si vous magasinez pour un utilitaire sous-compact, le Nissan Kicks s’avère la grande nouveauté pour 2025 – littéralement. Non seulement a-t-il été transformé de A à Z pour sa deuxième génération, mais il a pris de l’expansion afin de compenser le départ du Qashqai et offre le plus grand espace de chargement de la catégorie.
C’est un véhicule que Le Guide de l’auto a eu l’occasion de conduire à plusieurs reprises depuis son arrivée sur nos routes l’été dernier. Devriez-vous choisir le Kicks? Afin de vous aider dans votre réflexion, voici cinq choses que l’on aime et cinq choses que l’on aime moins à son sujet…
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On aime : le design audacieux et athlétique
Certes, pas tout le monde ne sera d’accord avec nous sur ce point, mais le Kicks 2025 a vraiment de la gueule. Si son prédécesseur manquait un peu de caractère sur le plan visuel, les designers ont su faire preuve d’audace lors de la refonte, au point où l’on reconnaît le nouveau modèle uniquement par l’écusson sur le hayon. Le contraste entre le Kicks 2025 et les autres produits Nissan est rafraîchissant, en particulier à l’avant où la large calandre se marie aux phares redessinés. Des éléments comme les ailes arrière musclées ainsi que l’extérieur deux tons et les jantes de 19 pouces très accrocheuses en version SR en rajoutent et démarquent ce modèle de la concurrence.
On aime moins : les roues en acier
Évidemment, afin de maintenir des prix raisonnables, des choix doivent être faits au niveau des versions d’entrée de gamme. Nissan a préféré miser sur la technologie et la sécurité, entre autres, ce qui fait que les Kicks S et SV à traction ainsi que le Kicks S à rouage intégral se contentent de roues en acier (16 ou 17 pouces) qui gâchent en partie les efforts mis dans le design extérieur. Pour obtenir des jantes en alliage, il faut minimalement opter pour une variante SV à rouage intégral, dont le prix incluant les frais débute à 33 520 $.
On aime : la garde au sol généreuse
Construit sur une nouvelle plate-forme CMF-B, le Nissan Kicks 2025 adopte un plus gros gabarit et surtout une garde au sol relevée. Cette dernière mesure 214,2 mm, ce qui ne bat pas le populaire Subaru Crosstrek (220 mm) mais lui vaut néanmoins une place sur le podium dans la catégorie des VUS sous-compacts. Voilà un aspect qui plaira à coup sûr à un bon nombre de conducteurs québécois, spécialement dans la neige.
On aime moins : l’équipement de la version S
Au-delà des jantes en acier de 16 pouces, le moins cher des Kicks y va de compromis en termes d’équipement. C’est normal, mais disons qu’il pourrait faire un peu mieux étant donné le prix (nous y reviendrons). Au fait, cette version S est exclusive au marché canadien et Nissan s’attend à ce qu’elle représente 25% des ventes. Pourtant, elle n’a pas de volant chauffant. Soulignons également l’intérieur plus terne et la radio à seulement quatre haut-parleurs. À la défense du Kicks, la majorité de ses adversaires se retrouvent dans une situation semblable.
On aime : le coffre
Tel que mentionné plus haut, le Nissan Kicks 2025 a gagné du volume. Par exemple, les occupants avant disposent de 43,1 mm supplémentaires au niveau des épaules. Pour ceux à l’arrière, c’est un gain de 38,1 mm puis de 22,9 mm pour les genoux. Le coffre impressionne davantage, ayant été augmenté de 716 à 850 litres – un sommet dans la catégorie et presque égal avec un VUS compact comme le Mazda CX-5. On parle du volume total en incluant le rangement sous le plancher, comprenez bien, et ce, dans le Kicks à traction (677 litres avec le rouage intégral). Ledit plancher est ajustable dans les versions SV et SR. En repliant la banquette, l’espace dégagé n’est plus de 1 504 litres comme avant mais plutôt 1 700 litres, plaçant le Kicks dans la bonne moyenne.
On aime moins : le moteur
En héritant du moteur de 2 litres du défunt Qashqai, le Kicks 2025 nous fait oublier son ancien bloc de 1,6 litre anémique (122 chevaux, 114 lb-pi). Toutefois, les 141 chevaux et 140 lb-pi maintenant à notre disposition ne sont rien pour s’exciter non plus. La boîte à variation continue, même avec ses révisions et ses changements de rapport simulés, n’aide guère. Un moteur plus raffiné et/ou plus performant serait sans contredit préférable (pensons à Mazda, Hyundai et Subaru); malheureusement c’est la seule option sous le capot, incluant la version la plus luxueuse. En outre, la consommation d’essence moyenne de 7,4 ou 7,7 L/100 km (selon le rouage) place théoriquement le Kicks parmi les VUS non hybrides les plus écoénergétiques sur le marché, sauf que la réalité est plus proche de 8 L/100 km.
On aime : le rouage intégral
Plusieurs reprochaient au Kicks de ne pas offrir l’option d’un rouage intégral, le confinant à un usage principalement urbain, alors il faut se réjouir que le modèle 2025 remédie à la situation. Bon, ce n’est pas le meilleur système que l’on connaisse, mais il a tout de même ses mérites. D’abord, la répartition d’une partie du couple du moteur vers les roues arrière ne dépend pas nécessairement d’un patinage des roues avant, comme c’est le cas avec d’autres systèmes dits réactifs. Le Kicks détecte la pression sur la pédale d’accélérateur et ajuste son intervention en conséquence. Ensuite, le rouage intégral s’accompagne d’un mode Neige qui apporte plus de contrôle sur les chaussées glissantes. Finalement, les Kicks qui en sont équipés remplacent la poutre de torsion arrière par une suspension indépendante à bras multiples, adoucissant le roulement.
On aime moins : le bruit en général
Les grandes roues de 19 pouces du Kicks SR se traduisent sans surprise par un roulement plus sec et plus bruyant, mais ce n’est pas seulement ça. Voyez-vous, malgré les efforts de Nissan pour accroître l’insonorisation à des endroits stratégiques et réduire le bruit du vent en concevant un toit panoramique qui s’ouvre vers l’intérieur et non l’extérieur, le nouveau Kicks n’est pas aussi silencieux qu’on le souhaiterait. En fait, il se classe sous la moyenne dans son segment. Le petit moteur se plaint quand on le brusque et qu’il doit tourner à haut régime.
On aime : la technologie
Dans l’habitacle où le confort a été amélioré, la technologie retient l’attention. Un écran tactile de 12,3 pouces (orienté vers le conducteur) et un tableau de bord numérique de 7 ou 12,3 pouces - selon la mouture - dominent le poste de pilotage brillamment repensé du Nissan Kicks 2025. Les affichages sont clairs et attrayants, le système multimédia fait du bon travail, puis il y a l’accès sans fil à Apple CarPlay et Android Auto. La visualisation à 360 degrés autour du véhicule (Kicks SR) est quelque chose qu’aucun rival ne propose. Idem pour l’excellente chaîne audio Bose à 10 haut-parleurs, dont quatre sont encore une fois intégrés aux appuie-têtes avant pour une expérience sonore immersive. Nous l’avons bien appréciée en écoutant Money de Pink Floyd!
On aime moins : les prix
C’était inévitable, étant donné la transformation du Kicks et son nouveau statut supérieur, les prix ont drôlement augmenté. La version de base S à traction débute à 29 970 $ en incluant les frais de transport et préparation, soit bien au-dessus des Kia Seltos et Hyundai Kona que Nissan place dans sa mire, sans parler du Chevrolet Trax. Ajoutez 2 000 $ pour le rouage intégral. Le Kicks SR au sommet de la gamme revient à 37 670 $ et on vous rappelle qu’il a toujours juste 141 chevaux, rien à voir avec la concurrence. Pour les clients au budget serré, Nissan a eu l’idée de garder l’ancien modèle sous l’appellation Kicks Play pour 2025, alors voyons comment les ventes évolueront dans l’année à venir.