Mazda CX-9 2010: Le "vroum vroum" en format familial.
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Introduit sur le marché canadien pour l’année 2007, le CX-9 fût le premier sport utilitaire de grande taille offert par Mazda. Il faut dire qu’au cours de la dernière décennie, ce genre de véhicule a gagné en popularité, au point où l’ensemble des manufacturiers automobiles se sont lancés à la conquête de ce segment. C’est dans cet esprit qu’est apparu le CX-9, une belle réussite dans son ensemble qui mérite qu’on lui porte attention même s’il ne fait pas partie d’une marque de prestige comme certains compétiteurs. Le modèle essayé consiste en une version GT avec groupe de navigation.
Un intérieur convivial
Il est facile de prendre goût à l’habitacle du CX-9, lequel est invitant et plutôt bien conçu. Les matériaux utilisés sont riches et doux au toucher. L’espace se veut généreux peu importe le siège occupé. Toutefois, la console centrale plutôt massive pourrait incommoder certains passagers de taille plus corpulente qui auront un peu de difficulté à atteindre la boucle de ceinture. La dite console présente également quelques lacunes comme l’absence de petits compartiments pour disposer des menus articles ou encore l’impossibilité de retirer les boîtiers de CD de leur espace de rangement si le levier de vitesse est en position Park. En revanche, la cavité située sous l’appuie-bras brille par sa profondeur. Les sièges chauffants avant offrent un bon support, à un point tel que l’ajustement du support lombaire peut simplement être réglé au minimum. À noter que ceux-ci prennent beaucoup de temps avant de réellement vous réchauffer. La rangée centrale s’utilise avec aisance tandis que l’accès à la troisième se fait plutôt facilement. Alors que plusieurs véhicules du genre n’y offrent que des places symboliques, il fût surprenant de constater que deux adultes peuvent bien s’accommoder de ces places arrière. L’espace cargo quant à lui se veut bien intéressant si les sièges sont en configuration « cinq places ».
Bien équipé : la version GT
La gamme CX9 se décline tout simplement en 2 versions : les GS et GT. La première est proposée avec la traction avant et les sièges recouverts de tissu pour environ 38 000$. À ce prix, les phares antibrouillard et la radio Sirius brillent par leur absence. La pertinence de cette version étant discutable, il s’avère toutefois avantageux d’opter pour l’ajout de la traction intégrale à un prix très peu supérieur. L’ensemble d’option Luxe vient redonner un sens à l’existence de la version GS en la rendant bien équipée pour le prix demandé. Quant à GT, tout le nécessaire est là! Hormis le support à bagages sur le toit, il faut dire que l’équipement est plus que généreux sur cette version haut de gamme, laquelle propose entre autres un système sonore Bose qui donnera satisfaction aux mélomanes avertis. Il serait intéressant de voir apparaître un toit ouvrant panoramique sur la prochaine génération.
Techniquement intéressant
Un moteur V6 délivrant 273 chevaux se cache sous le capot du CX-9. Ce dernier fonctionne en douceur tout en offrant des performances très appréciées. Avec 270 livres de couple, les reprises sont bonnes et il est facile d’effectuer un dépassement. Que ce soit en mode manuel ou entièrement automatique, la boîte de vitesse à 6 rapports effectue sa tâche avec douceur et précision. Quelques technologies se greffent à cette mécanique sur le modèle d’essai, en occurrence une caméra de recul ainsi que des détecteurs de véhicules présents dans l’angle mort. Autant le CX-9 essayé peut avoir l’air bourgeois avec sa couleur grise et ses appliqués de bois à l’intérieur, autant il se révèle sportif avec sa suspension ferme, sa direction précise et ses roues de 20 pouces. Comme quoi on peut avoir une double personnalité de temps en temps! Le châssis, similaire à celui du Ford Edge, semble très solide et conçu pour traverser les années sans broncher. Quant à la consommation d’essence, elle est simplement dans la bonne moyenne pour un véhicule d’un tel gabarit. Il fût donc possible d’obtenir une consommation tournant autour des 14.5 ou 14.7 litres pour 100 kilomètres selon ce qu’indique l’ordinateur de bord.
Conclusion
Le Mazda CX-9 démontre clairement qu’il est bien construit dans son ensemble. Malgré que certains questionnent le prix demandé pour une version GT, il ne faut pas perdre de vue que la concurrence peut elle aussi atteindre ce montant, comme c’est le cas pour un GMC Acadia SLT. Autant les ventes des gros VUS tendent à vouloir ralentir, autant il y a encore une demande intéressante pour les modèles plus civilisés, voire ceux qui passent 95% de leur temps sur les belles routes entretenues. Le CX-9 offrant de bonnes prestations dans son ensemble, il mérite bien d’être ajouté sur votre liste d’achat d’autant plus que sa valeur de revente demeure assez intéressante après la 3ième année pour les versions à quatre roues motrices.
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