Mercedes-Benz GLS - Opulent prêt-à-conduire

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2024

C’est au sommet de la gamme que l’on fait le moins de compromis, surtout lorsque l’on parle de gros utilitaires cossus. Et ces opulents mastodontes pigent judicieusement dans ce qu’il se fait de mieux dans le catalogue de leur constructeur respectifs, faisant ainsi grimper leur facture et le niveau de prestige. Si le Classe G trône en tant que baroudeur exotique chez Mercedes-Benz, le GLS, lui, est le joyau « accessible » dans un contexte plus familial.

Pour 2024, le GLS reçoit une série de retouches esthétiques. On a notamment ajouté deux nouvelles couleurs de carrosserie, ainsi qu’une partie avant retravaillée qui incorpore une calandre plus imposante et un pare-chocs inférieur au dessin plus travaillé. À l’arrière, les feux ont été revus et sont maintenant divisés en trois faisceaux. Mercedes-Benz a également apporté des retouches dans l’habitacle de son palace sur quatre roues avec de nouvelles finitions et coloris en plus de mettre à jour le système d’infodivertissement. Finalement, la puissance augmente aussi dans certaines déclinaisons.

Remaniement de la cavalerie

La variété règne sous le capot du GLS, qui démarre le bal avec un 6 cylindres turbocompressé et hybridé dans la variante 450. Ce bloc a reçu 13 chevaux additionnels et développe dorénavant 375 chevaux. On passe rapidement au V8 avec la mouture 580 qui déploie 510 chevaux, soit 27 chevaux de plus que l’an dernier. L’hyperluxueuse livrée Maybach 600, elle, extirpe 550 chevaux de cette même motorisation. Finalement, l’AMG 63 qui trône au haut de la lignée en termes de performance n’en génère pas moins que 603. Toutes les motorisations sont jumelées à une boîte automatique à 9 rapports raccordée au rouage intégral 4Matic de Mercedes-Benz.

A priori, il faut souligner que le GLS pèse près de 2 500 kg dans la variante d’entrée de gamme. Mais les motorisations semblent parfaitement entraînées pour manier cette masse importante. On profite d’accélérations franches grâce à la turbocompression. Le système hybride léger utilise l’énergie cinétique du freinage préalablement stockée pour injecter l’équivalent de 184 lb-pi de couple (148 pour le 6 cylindres du GLS 450) lors des départs et des reprises. Les déclinaisons 450, 580 et Maybach 600 se montrent particulièrement dociles et cohérentes avec une boîte de vitesses bien étagée. Pour la version 63 S, on est un peu plus dans la brutalité, par contre, c’est toujours aussi délirant!

Les hautes performances du GLS s’étendent à sa dynamique de conduite, avec un confort de roulement appréciable, gracieuseté de la suspension pneumatique adaptative. En conduite plus animée, on parvient à garder l’équilibre en mettant à profit le système E-Active Body Control (optionnel) qui utilise des barres antiroulis actives. Ces dernières peuvent être déconnectés dans les lignes droites pour maximiser le confort, puis reconnectées dans les virages pour améliorer la tenue de route. Le GLS se targue également d’avoir de bonnes capacités hors route grâce aux technologies mentionnées ci-haut, mais aussi grâce à son mode hors route qui diffuse sur l’écran central une panoplie d’informations comme la pente, l’inclinaison latérale, la boussole et l’angle de braquage. Le conducteur peut même afficher une vue en plongée qui fait l’effet d’un capot transparent donnant un aperçu de ce qui s’en vient sous le véhicule.

Luxe tous azimuts avec Maybach

Dans l’habitacle du GLS, c’est l’espace et le confort qui prévalent. On a droit à une sellerie agréablement douillette, une ergonomie de pointe et des amalgames matériaux/textures judicieusement assemblés dans un environnement haut de gamme. Le système d’infodivertissement déborde de fonctionnalités, mais peut vite devenir complexe. On pousse la note avec des gadgets livrables comme l’Air Balance, qui diffusera une fragrance dans l’habitacle à partir d’un flacon niché dans le coffre à gants. Jusqu’à sept passagers peuvent s’installer dans l’habitacle. Et, comme la majorité des rivaux dans le segment, la troisième rangée peut s’avérer exiguë pour des adultes de grande taille. Cependant, la sellerie qui s’y trouve est cohérente avec le niveau de confort général.

Maybach est à l’opulence ce qu’AMG est à la performance. La variante Maybach 600 du GLS est facile à distinguer. Elle a ses propres coloris, sa calandre griffée, ses énormes jantes signature de 22 pouces (23 en option) et ses multiples emblèmes Maybach parsemés un peu partout sur la carrosserie et jusque dans les moindres détails. Dans l’habitacle, les boiseries se marient parfaitement avec le cuir nappa. L’arrière peut être livré avec l’ensemble Fauteuils président qui propose une sellerie inclinable assortie d’un compartiment réfrigéré et d’un boîtier pour des flûtes à champagne. La classe!

Le GLS peut incarner diverses personnalités. Du prêt-à-conduire familial, jusqu’aux brutal AMG 63 en passant par le Maybach 600 qui peut rivaliser avec la haute couture comme le Rolls-Royce Cullinan ou le Bentley Bentayga. Mais il ne faut pas trop s’attarder sur sa facture qui grimpe rapidement lorsque l’on empile les options pertinentes, ni sur sa consommation de carburant démesurée. Ah oui, c’est vrai, dans ce segment, ces facteurs importent peu!

Feu vert

  • Groupes motopropulseurs performants et variés
  • Cabine confortable et luxueuse
  • Technologies de haut niveau

Feu rouge

  • Les prix s’emballent rapidement
  • Consommation élevée

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