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Le secteur de l’automobile s’entend avec l’Office de la protection du consommateur

Le commerce de véhicules est l’un des secteurs les plus surveillés à l’Office de la protection du consommateur (OPC). Pour vous donner une idée, durant les douze mois se terminant le 30 juin 2024, l’organisme a recueilli plus de 6 350 plaintes à ce sujet (soit 20% de toutes les plaintes enregistrées), fait des vérifications auprès de 843 commerçants et mené 56 enquêtes.

On pourrait aussi ajouter que 33 poursuites pénales ont été déposées et que 63 condamnations ont été obtenues, toujours au cours de cette même période.

Sans trop faire de bruit, le 25 octobre dernier, le ministre de la Justice et ministre responsable de la protection des consommateurs, Simon Jolin-Barrette, a annoncé un important partenariat entre l’OPC et le secteur automobile afin de déjudiciariser les différends et ainsi de favoriser leur règlement rapide, en ligne, notamment par le biais d’une médiation gratuite.

Photo: Journal de Montréal

Plus précisément, l’OPC s’associe à la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ), à l’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ) et à l’Association pour la protection des automobilistes (APA) afin de régler plus facilement les conflits qui peuvent survenir entre les commerçants et les consommateurs dans le domaine de la vente et de la location de véhicules.

« Grâce à ce partenariat, les citoyens qui ne souhaitent pas nécessairement faire appel aux tribunaux pour régler un litige avec leur concessionnaire pourront passer par la plateforme Parle consommation et ainsi gagner du temps et économiser de l’argent », a expliqué le ministre.

Qu’est-ce que la plateforme Parle consommation?

L’OPC voit dans sa plateforme Parle consommation une solution efficace pour améliorer le bilan des plaintes du secteur automobile. Celle-ci permet aux consommateurs et aux commerçants de régler leurs litiges en ligne sans avoir à passer par les tribunaux. En 2023, plus de 2 100 litiges ont été traités via cet outil, dont le taux de satisfaction des consommateurs atteint 89 %.

Photo: CCAQ

Déjà, près de 130 commerçants d’automobiles se sont inscrits, mais à compter du 1er janvier 2025, les concessionnaires membres de la CCAQ devront obligatoirement s’inscrire à la plateforme pour obtenir une nouvelle certification de leur corporation.

« Notre approche est axée sur la volonté d’opérer une transformation profonde dans les pratiques de notre industrie, a déclaré le président de la CCAQ, Ian P. Sam Yue Chi. En incluant l’adhésion à Parle consommation dans nos critères de certification, nous lançons un message clair à nos quelque 900 membres sur les standards d’éthique et de respect des règles que nous souhaitons établir pour les concessionnaires. »

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