Top 15 des pires noms donnés dans le monde de l'automobile
Donner un nom à un modèle automobile n’est pas une mince affaire. Les concepteurs doivent non seulement respecter les stratégies internes de l’entreprise, mais aussi les multiples marchés où les différents véhicules sont commercialisés.
Mais à l’occasion, il arrive que le nom vienne nuire au rayonnement du modèle, parfois à cause d’une connotation négative dans une autre langue, par un concours de circonstances ou même parfois pour une toute autre raison. L’histoire de l'automobile n’a pas échappé à ces écarts de nomenclature qui, sans surprise, se comptent par dizaines.
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Nous avons répertorié quelques classiques, mais également quelques bijoux plus inusités. Voici notre liste des pires noms donnés dans le monde de l’automobile.
Ford Escort
Avant la Ford Focus, il y avait la Ford Escort. Dans le cas bien précis de ce modèle, le nom évoquait les petits bateaux d’une flotte navale. Malheureusement pour certains, l’appellation faisait également référence au « métier » d’escorte. Malgré ce détail, cela n’a pas empêché le constructeur de commercialiser le modèle pendant plus de vingt ans en Amérique du Nord.
Mazda LaPuta
Dans le même ordre d’idées, la Mazda LaPuta signifiait « la prostituée » en espagnol. Ce modèle appartenant à la catégorie des kei cars n’était heureusement pas vendu chez nous, ni en Espagne ou dans aucun pays hispanophone. Et il valait mieux...
Mitsubishi Minica Lettuce
Restons au Japon si vous le voulez bien. Dans ce cas-ci, la voiture kei s’accompagnait du suffixe « Lettuce ». Dans la langue de Shakespeare, « Lettuce » veut dire « Laitue ». Pour accompagner un nom de voiture, disons que le légume feuillu n’est peut-être pas le terme auquel on pense en premier lieu.
Chevrolet Nova
Voilà un autre exemple flagrant de traduction qui ne s’applique pas à tous les marchés. En espagnol, le terme « No va » signifie « n’avance pas ». Pour une voiture, disons que cette description n’est pas très flatteuse quant à ses capacités. À ce propos, saviez-vous que la dernière génération du modèle était basée sur une plateforme de Toyota Corolla. Avouez qu’il est ironique d’avoir appliqué le nom « Nova » à l’une des voitures les plus durables et les plus fiables du globe.
Daihatsu Naked
La division Daihatsu a été brièvement commercialisée aux États-Unis vers la fin des années 80, mais l’aventure ne s’est pas avérée concluante, coulée par la récession du début des années 90. Heureusement pour les stratèges de la marque supportée par l’empire Toyota, les opérations à l’extérieur de l’Amérique du Nord sont plus florissantes.
Dans le cas du Daihatsu Naked, il est vrai que son allure pragmatique s’agence à merveille à ce nom qui signifie « Nu » en français, mais le nom Naked n’est peut-être pas le meilleur pour décrire les capacités d’un véhicule, du moins à notre humble avis.
Toyota MR2
Tant que le nom « M-R-2 » est prononcé en prenant soin de mentionner les deux lettres et le chiffre, ça passe. En revanche, une prononciation plus expéditive en français se transforme en « MeR-deux ». Ce n’est pas très reluisant pour une sportive agile à moteur central.
AMC Gremlin
Le mot « gremlin » est employé, en anglais, pour décrire un lutin ou une créature issue de la mythologie, mais il est aussi connu pour dépeindre un trouble mécanique. Rien pour rassurer le public des années 70, alors que la marque AMC éprouvait quelques problèmes à ce chapitre.
Studebaker Dictator
La marque américaine Studebaker n’existe plus depuis fort longtemps. Le plus gros problème avec ce modèle lancé dans les années 30, c’est justement sa date d’apparition sur le marché. Disons seulement que la voiture s’est amenée à un moment où la montée des régimes totalitaires connaissait un certain essor.
Audi e-tron
Tout le monde sait que l’idée derrière la gamme électrique du constructeur aux quatre anneaux était de le prononcer en anglais, à la « i-tronne ». Mais en français, un étron, c’est un excrément. Loin de nous l’idée de comparer les modèles électriques de la firme d’Ingolstadt à des excréments, mais disons que l’appellation n’aide pas du tout ici.
Buick LaCrosse Avenir
La première génération de la berline intermédiaire s’appelait Lucerne au Canada, justement pour les raisons qui expliquent la présence de cette voiture au sein de cette liste. Malheureusement, les stratèges semblent avoir oublié pourquoi le nom LaCrosse – qui pointe vers le sport, soit dit en passant – était controversé au Québec. Et puis, Il y a aussi le suffixe Avenir, mais disons que le nom principal de cette berline intermédiaire était plus problématique.
Subaru Chiffon
Quand un professeur compare votre travail à un chiffon, il faut s’attendre à une note peu reluisante. Est-ce le cas du véhicule vendu par Subaru sur le marché japonais?
Geely Beauty Leopard
Les constructeurs chinois commettent également des bourdes. Il y a quelques années à peine, l’industrie du plus important marché automobile de la planète avait de la misère à s’imposer avec des produits aux designs discutables, mais ce n’est plus le cas de nos jours. Geely, par exemple, a osé comparer son coupé sport à un léopard de beauté ou quelque chose en ce sens. Malheureusement, on ne comprend pas l’agencement avec le félin, ni même celui de la beauté.
Kia K7
Le constructeur Kia vient de mettre fin à la berline intermédiaire K5 au Canada après 2024, mais remplace la Forte par la K4. Si les voitures avaient encore la cote au pays, le géant coréen aurait peut-être été tenté d’ajouter la Kia K7 à sa gamme. L’histoire ne dit pas en revanche si la voiture est équipée d’un « lecteur cassette ».
Nissan Moco
Une fois de plus, la traduction d’un nom vient miner les chances du véhicule de s’imposer sur un marché en particulier. Dans la langue latine, le nom Moco signifie « mucus ». Voilà sans aucun doute une situation collante.
Morris Isis
Lorsque ce modèle a été lancé à la fin des années 20, le groupe extrémiste ISIS n’existait pas encore. D’ailleurs, c’était également le cas lorsque l’Isis a été réintroduite dans les années 50. Mais le constructeur britannique ne pouvait pas savoir que cette expression serait mal vue par l’opinion publique mondiale, près d’un siècle plus tard.