Kia Tasman : une première camionnette Kia, mais pas pour nous
Kia vient enfin de dévoiler sa toute première camionnette, appelée Tasman, qui est destinée aux marchés de la Corée du Sud, de l’Australie, du Moyen-Orient et de l’Afrique. On vous prévient tout de suite : il faut oublier sa venue en Amérique du Nord.
En voyant son design très discutable, qui s’en plaindra?
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De taille intermédiaire, le Kia Tasman est disponible avec une cabine simple ou double, sinon en configuration châssis-cabine à vocation commerciale. Sa silhouette carrée n’est pas si mal, mais c’est le traitement réservé à la calandre, aux bas de la carrosserie et surtout aux ailes qui détonne et fait sourciller. Ça parait moins mauvais dans certaines couleurs plus foncées ou encore en choisissant des garnitures complètes optionnelles sur les arches de roues.
Le capot bombé et les logos surdimensionnés accentuent l’impression de muscle sur cette camionnette qui, il faut le préciser, n’emploie pas une structure monocoque comme le Honda Ridgeline ou le Hyundai Santa Cruz, mais plutôt un vrai châssis de camion. Mentionnons par ailleurs les roues de 17 et 18 pouces chaussées de pneus tout-terrain en option.
La caisse de chargement du Tasman mesure six pieds, affiche un volume de 1 173 litres et peut transporter des charges allant jusqu’à 1 195 kg (2 635 lb) en mode 4x2. Quant à la capacité de remorquage maximale, elle s’élève à 3 500 kg (7 716 lb), soit juste un peu plus que les Chevrolet Colorado/GMC Canyon et Jeep Gladiator.
À propos, le principal moteur retenu est un quatre cylindres turbocompressé de 2,5 litres développant 277 chevaux et 311 lb-pi de couple. Il peut être jumelé à une boîte manuelle à six rapports ou à une automatique à huit rapports, permettant d’accélérer de 0 à 100 km/h en 8,5 secondes. D’autres moteurs à essence et diesel sont disponibles dépendamment des marchés.
Pour ce qui est des capacités hors route, elles relèvent d’une suspension avant à double levier triangulaire et d’une suspension arrière à essieu rigide avec ressorts à lames. Selon Kia, le Tasman peut traverser des cours d’eau d’une profondeur de 80 cm.
Enfin, il reste à parler de l’intérieur, qui se veut beaucoup plus élégant que la carrosserie. Le décor ressemble davantage à celui d’un VUS que d’une camionnette, même si le gros accoudoir central peut se déplier et transformer en table de travail au besoin. L’interface numérique comprend deux écrans de 12,3 pouces et un autre de 5 pouces au milieu, mais certaines commandes physiques demeurent en poste pour une utilisation plus conviviale.
Kia se vante d’offrir le plus d’espace pour la tête et les épaules de même que pour les jambes à la deuxième rangée, où les sièges peuvent s’incliner jusqu’à 30 degrés. Leurs assises se soulèvent pour découvrir deux rangements spacieux et pratiques. En passant, une foule d’accessoires de performance et de plein air peuvent être ajoutés.
Le Kia Tasman sera en vente d’abord en Corée du Sud à partir de la première moitié de 2025, puis les autres marchés suivront. Tel que mentionné en introduction, il ne viendra pas chez nous. On sait que Kia travaille en même temps sur une camionnette électrique, dont un prototype camouflé a déjà été aperçu aux États-Unis. Aurons-nous celle-ci? C’est possible, à la condition que sa production se fasse en sol américain, tarifs douaniers obligent. L’usine du Kia EV9 en Géorgie pourrait faire l’affaire. À suivre…