Chevrolet Equinox 2025 : une solide évolution

Points forts
  • Nouvelles transmissions efficaces
  • Style réussi
  • Instrumentation et système multimédia conviviaux
  • Aménagement intérieur bien pensé
Points faibles
  • Un seul moteur
  • Remorquage dans la plus faible moyenne
  • Pas de chaîne audio premium
Évaluation complète

Lors d’un essai du modèle précédent, le Chevrolet Equinox avait plu pour ses éléments technologiques fonctionnels et ses aspects pratiques. Or, son groupe motopropulseur laissait à désirer à cause de sa faible puissance et de sa consommation décevante. Sans compter une transmission à 6 vitesses dépassée.

La nouvelle génération de l’Equinox est prometteuse : esthétique qui s’harmonise avec les autres VUS de la marque, révision mécanique et gadgets de sécurité dernier cri. Pour en avoir le cœur net, Le Guide de l’auto est allé conduire des modèles de pré-production du Chevrolet Equinox 2025 à Minneapolis dans l’État du Minnesota. Voici nos premières impressions.

Concentré sur le conducteur

L’apparence ronde fait place à une carrosserie rectiligne et aux formes simplifiées. L’Equinox arbore une partie avant plus costaude avec sa grille et ses grandes arches de roue — sans oublier que le VUS est plus large de 2,5 pouces. Par ailleurs, les feux sont allongés horizontalement et verticalement. Bref, Chevrolet lui a transmis l’ADN de ses camions et à ce sujet, c’est plutôt bien réussi.

L’intérieur modernisé lui confère une ambiance bien plus agréable qu’auparavant avec sa nouvelle planche de bord. Celle-ci, ainsi que les sièges, peut être recouverte d’Evotex (une microfibre en similicuir) disponible dans toutes les versions. De son côté, le toit ouvrant panoramique est optionnel.

Photo: Dominic Boucher

L’espace demeure un atout de l’Equinox avec son habitacle spacieux et son coffre généreux. Le levier de vitesses est désormais intégré sur la colonne de direction afin d’optimiser les rangements de la console centrale. En effet, celle-ci est plus logeable en raison des compartiments supplémentaires, notamment en dessous.

L’instrumentation est rapprochée du conducteur et comprend un écran numérique de 11 pouces. L’interface est configurable et s’avère facile à manipuler. Pareil pour le système multimédia de 11,3 pouces qui incorpore la technologie Google ainsi qu’Apple CarPlay et Android Auto de série. La recharge par induction pour téléphone mobile est optionnelle. En revanche, la gamme ne comporte qu’un seul système audio à 6 haut-parleurs. Certes, cette chaîne effectue un bon travail pour le commun des mortels, mais ses performances risquent de décevoir les audiophiles.

Bref, la présentation intérieure amène un vent de fraîcheur. En général, la qualité de fabrication et d’assemblage semble satisfaisante. Toutefois, en essayant la version LT de base, le bouton pour ouvrir le capot nous est resté dans les mains... Cette situation ne s’est pas répétée à bord des déclinaisons RS et ACTIV. Espérons que c’était juste un défaut de construction.  

Photo: Dominic Boucher

Des transmissions qui changent tout

L’Equinox 2025 fait toujours appel au 4 cylindres turbocompressé de 1,5 litre qui développe 175 chevaux. La puissance est suffisante pour l’ensemble des déplacements, mais sachez que les accélérations n’impressionnent pas et la capacité de remorquage de 1 500 lb (800 lb avec le rouage à traction) demeure dans la moyenne inférieure. De plus, il s’agit de l’unique moteur octroyé puisque Chevrolet n’offre pas d’hybride. Il faut se tourner du côté de l’Equinox EV pour bénéficier d’une technologie d’électrification.

Toutefois, le VUS emploie deux nouvelles transmissions à commencer par la CVT — seulement proposée à bord du modèle LT à traction. Cette configuration produit 184 lb-pi de couple. Paradoxalement, il s’agit d’une combinaison convaincante, voire recommandable. En fait, la plage de puissance est plus linéaire et constante, de sorte que les accélérations sont vives. Ajoutez à cela une pédale (très) sensible et vous avez entre les mains un véhicule assez performant en ville.

Les autres déclinaisons à rouage intégral (203 lb-pi de couple) se dotent d’une transmission à 8 vitesses qui travaille bien dans l’ensemble des scénarios. Elle a néanmoins tendance à hésiter lorsqu’il est temps d’enfoncer l’accélérateur. Concernant la consommation de carburant, Ressources naturelles Canada annonce une cote combinée de 8,8 L/100 km pour les modèles CVT et 9,2 L/100 km pour ceux munis de la transmission à 8 rapports. Nous ferons un test plus exhaustif en temps et lieu afin de confirmer ces données.  

Photo: Dominic Boucher

Trois versions et plus sécuritaire

La génération précédente était pratiquement dépouillée de technologies de sécurité livrées de série. Chevrolet a effectué des études avec ses divers produits pour connaître les avantages d’ajouter des technologies actives et passives dans le but d’aider le conducteur. Par exemple, le freinage automatique d’urgence en marche arrière a réduit de 85 % les collisions et le système de suivi de voie a empêché 22 % des accidents de sortie de route avec blessures — pour ne nommer que deux statistiques.

Nous n’allons pas tous les lister, mais sachez que divers systèmes de prévention de collision avec d’autres (véhicules/piétons/cyclistes) et le régulateur de vitesse adaptatif figurent parmi les éléments notables. Le rétroviseur numérique est optionnel.

Photo: Dominic Boucher

Pour ce qui est de la gamme, elle se décline en trois versions. Le modèle de base LT se distingue par ses accents chromés et ses jantes de 17 pouces. Les toits noirs ou blancs sont livrables. De plus, l’ensemble Minuit arbore des rétroviseurs, des jantes et une grille noircis. Avec le rouage à traction, le LT coûte 32 599 $, alors que la facture s’élève à 34 899 $ avec les quatre roues motrices.

L’aspect plus sportif du RS (39 699 $) s’explique par ses roues de 19 pouces, sa calandre unique et ses rétroviseurs noirs. Enfin, l’Equinox reçoit pour la toute première fois une variante au style aventurier (ACTIV), comme le veut la tendance actuelle. La partie avant est spécifique, tout comme ses pneus hors route. Le toit blanc est livrable. Cette mouture se vend au même prix que le RS.

Le verdict

Chose promise, chose due. Le Chevrolet Equinox 2025 corrige plusieurs points négatifs qui ont été décriés par le passé tout en conservant un habitacle spacieux et confortable, merci aux sièges améliorés et mieux dessinés. La conduite, sans être palpitante, est améliorée grâce à aux nouvelles transmissions et les technologies sont plus nombreuses que jamais. Dommage que le moteur hybride brille toujours par son absence. Pourtant, il est commercialisé en Chine… Bref, il s’agit probablement d’une question de temps!

À voir aussi : combien coûte... le Chevrolet Equinox EV 2024?

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