BMW X1 et X2 2024 : xDrive28i ou M35i, lequel choisir?
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Pour le renouvellement de ses X1 et X2, BMW a procédé en deux temps. Le X1 a été le premier à recevoir une mise à jour pour le millésime 2023. Puis, il a fallu attendre plusieurs mois avant que le nouveau X2 ne le rejoigne chez les concessionnaires.
Ces deux modèles, s’ils ne sont pas révolutionnaires sur le plan du design, se distinguent tout de même des versions précédentes, notamment avec un meilleur espace dans l’habitacle. Grâce à un empattement allongé (2 692 mm au lieu de 2 670), l’habitabilité a été améliorée, les X1 et X2 pouvant accueillir quatre adultes confortablement. À l’arrière, le dégagement pour la tête est meilleur dans le X1 que dans le X2, mais la différence est beaucoup moins marquée qu’avec les modèles sortants.
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Dans le coffre, le X1 demeure le plus logeable des deux, avec 728 litres lorsque la banquette arrière est utilisée, et 1 620 litres une fois rabattue. De son côté, le X2 dispose de 716 et 1 464 litres respectivement. À ce propos, notez que le nouveau X2 progresse sensiblement à ce chapitre, le volume de chargement étant en hausse de 88 litres (avec la banquette en place) comparé au modèle précédent.
Les deux véhicules partagent la même planche de bord, similaire à ce que l’on retrouve dans plusieurs BMW. La partie haute fait la part belle aux écrans, avec un grand rectangle divisé en deux sections : le combiné d’instrumentation à gauche et le système multimédia à droite. Ce dernier, regroupant beaucoup de menus et sous-menus, demande une adaptation avant de l’avoir bien en main. Le design plus épuré fait aussi en sorte qu’il n’y a plus de boutons pour la température et la ventilation, ceux-ci ayant migré dans la partie basse de l’écran. Dommage, car cela oblige à quitter la route des yeux.
En revanche, nous avons aimé le système de recharge par induction pour téléphone cellulaire qui dispose d’un rabat en plastique permettant de bien fixer le téléphone durant la recharge. De cette manière, votre cellulaire ne risque pas de bouger ou de tomber lorsque l’on prend un virage par exemple.
Deux motorisations
Sous le capot des deux véhicules, il est possible de monter deux 4 cylindres turbocompressés de 2 litres. Tous les X1 et X2 sont livrés avec le rouage intégral de série. La mécanique de base (xDrive28i) développe 241 chevaux et 295 lb-pi de couple. Pour des performances un peu plus épicées, les modèles M35i disposent de 312 chevaux pour un couple identique. Les deux blocs sont jumelés à une boîte automatique à double embrayage comptant 7 rapports.
Les performances annoncées sont supérieures à celles de ses concurrents directs : l’Audi Q3 et le Mercedes-Benz GLA. À l’usage, nous avons trouvé que le moteur de base fait déjà un excellent travail. Suffisamment performant, son couple élevé permet de bonnes accélérations pour un usage quotidien. En conduisant de manière tranquille, la différence avec le M35i n’est pas vraiment palpable. C’est lorsque l’on s’aventure à plus haut régime, au-delà de 4 000 tr/min que la puissance supérieure du M35i se fait sentir.
La boîte de vitesses fonctionne bien mais pourrait tout de même être mieux calibrée dans certaines circonstances. Nous avons noté une inconstance dans son fonctionnement, surtout quand on veut décoller depuis l’arrêt, et parfois un délai de réaction trop long pour une accélération franche.
En revanche, il n’y a rien à redire concernant la consommation de carburant, qui est demeurée très basse durant notre essai. Avec le X2 xDrive28i, nous n’avons jamais dépassé les 8,6 L/100 km en ville et nous avons même réussi à descendre jusqu’à 6,8 L/100 km sur la route! À la fin de notre semaine d’essai, le combiné d’instrumentation indiquait une moyenne de 7,6 L/100 km, ce qui est très bon considérant les performances offertes.
Avec le X1 M35i, surtout conduit sur la route et l’autoroute, nous avons obtenu 7,8 L/100 km, ce qui est très compétitif également. Un résultat d’autant plus impressionnant que nous ne nous sommes pas privés d’utiliser la puissance maximale du moteur avec quelques accélérations énergiques.
Plus ou moins affûtés
Sur la route, les versions xDrive28i sont agréables à conduire, le châssis étant très bien adapté aux performances du moteur. Le roulement n’est pas trop ferme, meilleur que ce que propose un Mercedes-Benz GLA par exemple. Les suspensions peinent à préserver les occupants sur les plus grosses saignées de la chaussée, mais font néanmoins un travail adéquat le reste du temps.
Et comme de coutume chez BMW, la direction se montre à la fois précise et tranchante. Globalement, nous avons trouvé que le duo X1/X2 se situe au sommet de la catégorie sur ce point. Le Q3, bien que toujours plaisant, se fait vieux, et le Mercedes-Benz GLA, déjà inférieur aux modèles sortants, est encore plus à la peine.
Du côté de la version M35i, l’amortissement est raffermi mais sans excès. Là encore, rien à voir avec le comportement caricatural d’un GLA AMG45 dont la suspension est trop dure sans se montrer vraiment plus efficace sur la route. Sachant que personne ne va aller sur une piste au volant d’un X1 ou un X2 M35i, nous pensons que BMW a trouvé un bon compromis entre sportivité et polyvalence au quotidien avec cette version vitaminée.
Au moment de rendre les clés des deux modèles, le bilan est globalement positif. Cependant, il reste une question importante, celle du prix. Vendu à un prix de base de 50 052 $, le X1 évolue dans les mêmes eaux qu’un Audi Q3 ou un Mercedes-Benz GLA équivalent. Cela dit, nous pensons que l’acheteur trouvera davantage son compte du côté de de BMW, plus moderne, plus performant et plus sobre en carburant que ses concurrents directs.
Cela dit, faites attention aux options, qui font vite gonfler la facture. En sélectionnant un ensemble M ou un groupe Premium, les milliers de dollars s’additionnent rapidement dans le configurateur. Sans parler de la version M35i qui ajoute 10 600 $, ce qui nous semble superflu, à moins que la conduite sportive et un toucher de route plus fin soient essentiels à vos yeux.
Si vous avez craqué pour sa ligne profilée, sachez que le X2 vous coûtera environ 2 000 $ plus cher à équipement équivalent. Là encore, cela ne nous semble pas indispensable, mais lorsque l’on achète un VUS BMW à ce prix, est-ce réellement un achat rationnel?