Jaguar est sur le point de devenir un félin dégriffé
Jaguar n’est plus que l’ombre de la prestigieuse marque adulée qu’elle a déjà été, on le sait, mais les choses sont sur le point de s’empirer davantage avant que le vent tourne et qu’un nouveau départ se fasse.
Le chef de la direction du constructeur britannique JLR (Jaguar Land Rover), Adrian Mardell, a confirmé lors d’une récente présentation à des investisseurs que le VUS compact F-PACE sera le seul modèle neuf de Jaguar encore en vente à la fin de 2024.
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Son petit frère, le E-PACE, cessera d’être produit d’ici là et il en sera de même pour les berlines XF et XE (la seconde n’est déjà plus commercialisée au Canada) ainsi que le multisegment électrique I-PACE. Ces modèles rejoindront aux oubliettes le coupé et le cabriolet F-Type, dont la mort au terme de l’année-modèle 2024 avait été annoncée il y a belle lurette. Son chant du cygne s’est fait avec une édition spéciale, la F-Type 75.
Mardell a expliqué que la profitabilité des véhicules qui disparaîtront cette année est devenue quasi nulle. Le F-PACE, qui survivra un peu plus longtemps, représente plus du tiers des ventes de la marque.
Jaguar concentrera ses efforts sur le développement et le lancement à partir de 2025 d’une nouvelle génération de VUS et de véhicules électriques reposant sur des plateformes inédites. Ce seront des modèles plus luxueux, plus exclusifs et plus chers, donc plus profitables par le fait même.
Le premier de trois modèles électriques bâtis sur la Jaguar Electrified Architecture (JEA) doit voir le jour l’an prochain. Attendez-vous à ce qu’un concept nous en donne un aperçu dans les quelques mois à venir.
Les salles d’exposition seront drôlement vides pendant un certain temps. D’ailleurs, Automotive News Canada nous apprenait à la mi-juin que les concessionnaires JLR au pays se préparaient à intenter une poursuite contre le fabricant. Ils ne digèrent tout simplement pas le plan qui consiste à réduire le nombre de points de vente, à faire la transition vers une commercialisation en ligne et à limiter considérablement les cibles de ventes annuelles au pays.
