Le Toyota RAV4 a-t-il des problèmes connus?
Toyota est l’un des premiers noms, sinon le premier nom qui nous vient en tête lorsqu’il est question de fiabilité. C’est assurément ce qui explique une bonne partie du succès de son plus gros vendeur, le RAV4.
Cela dit, devriez-vous avoir une confiance aveugle en ce VUS compact? Comme pour n’importe quel autre véhicule, la réponse est non. Oui, le RAV4 procure davantage de tranquillité d’esprit que la vaste majorité des concurrents, mais il n’est pas parfait et a connu sa part de problèmes. Il vous faut en être conscient avant d’acheter un modèle d’occasion.
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Quels sont donc des exemples de problèmes dont a souffert le RAV4? Au sommet de la liste se trouve le câble à haute tension de certains RAV4 hybrides et RAV4 Prime (hybrides rechargeables) des années-modèles 2019 à 2022, à l’origine du fameux « Cablegate ».
Ce câble qui achemine l’électricité de la batterie vers le moteur arrière est sensible à une usure prématurée liée à la corrosion en raison d’une protection inadéquate. En décembre 2022, Toyota Canada a finalement modifié sa garantie pour couvrir le câble au même titre que les autres composantes du système hybride, soit sur une période de huit ans ou 160 000 km. Plus de détails ici.
Les RAV4 et RAV4 hybride 2019 et 2020 font aussi partie d’un petit nombre de modèles Toyota et Lexus dont le bloc moteur de 2,5 litres pourrait être poreux et se fissurer, provoquant des fuites de liquide de refroidissement et une surchauffe du moteur ou des dommages internes qui entraîneraient soit un incendie, soit une panne. Un rappel a été émis en février 2020 et quelques propriétaires ont dû carrément faire remplacer le moteur par un nouveau à titre préventif.
Un autre problème bien connu du RAV4 concerne la peinture. Sur les modèles 2008 à 2017, la peinture Blizzard nacré ou Super blanc avait une tendance à s’écailler sous l’effet de l’exposition au soleil pendant plusieurs années. Toyota l’a reconnu en le qualifiant de « défaut de fabrication » et, en février 2020, a mis sur pied un nouveau programme d’amélioration de la garantie.
Si l’on remonte plus loin, les RAV4 du début de la troisième génération, soit de 2006 à 2008, ont généré beaucoup de plaintes en raison de la consommation d’huile du moteur de 2,4 litres. La cause était une mauvaise conception des segments de pistons. Durant la même période, d’autres propriétaires ont rapporté des bruits étranges provenant de l’arbre de direction et une perte d’assistance de la direction.
Mais parlant de direction, le RAV4 2019 (première année de la cinquième génération) a lui aussi éprouvé son lot d’ennuis avec le volant et le système d’assistance. De plus, la transmission a souvent fait des siennes, hésitant à changer de rapport et causant des saccades.
En conclusion, la prudence reste de mise et l’inspection pré-achat est une étape importante. De façon générale, le Toyota RAV4 constitue un excellent achat en raison de sa qualité, de sa fiabilité et de sa durabilité.