Devant l’inflation, voudriez-vous de la nouvelle BMW Série 1?
Bien des amateurs de BMW et de voitures compactes de luxe ont dû sourciller en voyant que la Série 3 2025 modernisée allait afficher un prix de détail canadien à partir de 56 900 $, avant les frais et les taxes. Il y a quatre ans à peine, on pouvait en obtenir une pour moins de 45 000 $.
La Série 2 est évidemment plus abordable, mais ne se présente qu’en format coupé. Ironiquement, la moins chère des BMW en ce moment est la berline électrique i4 en version eDrive35, et ce, grâce aux subventions totalisant 12 000 $ (taxes incluses) au Québec. Malgré son autonomie respectable de 412 km, elle ne convient pas à tout le monde, c’est certain.
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Où veut-on en venir? Eh bien, l’entrée de gamme de BMW est beaucoup moins accessible maintenant qu’autrefois, et le dévoilement cette semaine de la Série 1 de quatrième génération (plutôt une évolution de la troisième) du côté de l’Europe nous a fait réfléchir.
Cette voiture de taille sous-compacte n’est disponible qu’en configuration à cinq portes, donc avec un hayon. Comme ses devancières, elle n’a aucune chance de venir en Amérique du Nord, un marché qui a abandonné la Mercedes-Benz Classe A et qui boude l’Audi A3 Sportback. Il faut blâmer les conducteurs américains, qui préfèrent les berlines. Mais imaginez un instant…
Partageant quelques éléments de design avec le multisegment X2 redessiné, la nouvelle Série 1 mesure 4,36 mètres de long, 1,8 mètre de large et 1,46 mètre de haut, ce qui est légèrement plus petit que la défunte Classe A à hayon du rival allemand mais presque identique à une Toyota Corolla Hatchback. Le coffre ne fait que 380 litres parce que BMW a voulu accorder plus d’espace aux occupants de la banquette arrière, mais le volume de chargement grimpe quand même à 1 200 litres en rabattant les dossiers.
Pour ce qui est des moteurs, oublions les deux options diesel et concentrons-nous sur celles à essence. La version 120 exploite un moteur turbo à trois cylindres de 1,5 litre à l’instar de la MINI Cooper de base avant sa refonte pour 2025. Elle génère 168 chevaux et 206 lb-pi de couple pour atteindre 100 km/h en 7,8 secondes – des chiffres louables mais sans plus. Drôlement plus intéressante, la M135 xDrive utilise un quatre cylindres turbocompressé de 2 litres fournissant 312 chevaux et 295 lb-pi, le même moteur qui alimente les versions plus sportives des petits utilitaires de BMW. Le 0-100 km/h s’effectue en 4,9 secondes seulement. La boîte manuelle n’est plus offerte, laissant la Steptronic à double embrayage.
Enfin, l’habitacle comprend une interface numérique incurvée et orientée vers le conducteur qui se compose d’un tableau de bord de 10,25 pouces et d’un écran central tactile de 10,7 pouces, comme dans le X2, le second animé par le nouveau système d’infodivertissement iDrive 9. Un revêtement synthétique est appliqué aux sièges et un toit panoramique figure en option.
Les prix européens de la nouvelle BMW Série 1 n’ont pas encore été annoncés, alors difficile de bien mesurer son écart par rapport aux Série 2 et Série 3. Pour nous ici au Québec, continuons à rêver.