Une camionnette électrique Nissan pourrait voir le jour grâce à Fisker
Nissan se dotera-t-il d’une camionnette électrique d’ici quelques années? Ses concessionnaires en voudraient bien, comme on l’a découvert l’an dernier, et voilà que les chances viennent d’augmenter passablement.
Le Guide de l’auto vous apprenait il y a quelques jours que la jeune entreprise californienne Fisker, en sérieuse difficulté financière, était en discussion avec un grand constructeur pour faire équipe avec elle. Son PDG, Henrik Fisker, disait espérer finaliser une entente prochainement.
- À lire aussi: Nissan s’intéresse de plus en plus à une camionnette électrique
- À lire aussi: Nissan songe à une petite camionnette électrique
L’agence Reuters aurait obtenu de certaines sources la confirmation que Nissan serait ce constructeur et que les discussions avec Fisker sont bien avancées. Un dénouement pourrait survenir d’ici la fin du mois. En attendant cette bouée de sauvetage, Fisker a mis ses futurs projets sur la glace, dont le VUS sous-compact PEAR à prix très abordable et la camionnette Alaska.
Nissan pourrait injecter jusqu’à 400 millions $ américains dans la plateforme de camionnette FM31 de Fisker afin non seulement que celle-ci puisse lancer son Alaska d’ici deux ans mais aussi que Nissan produise sa propre camionnette électrique. Les deux modèles sortiraient vraisemblablement de l’une des usines du constructeur japonais aux États-Unis, ce qui les rendraient admissibles à des subventions là-bas.
Évidemment, ni Fisker ni Nissan n’ont confirmé la nouvelle pour l’instant.
À quoi pourrait ressembler la camionnette électrique de Nissan? Il faut sans doute oublier un design radical comme celui du concept Surf-Out présenté en novembre 2021 (photo principale ci-dessus). S’il s’agit plutôt d’un Alaska déguisé, attendez-vous à une camionnette longue de 5,3 mètres, donc très proche du Frontier.
Reste à voir si la fameuse cloison « Houdini » derrière la banquette arrière, qui permet d’étirer le plateau de chargement de 4,5 à 7,5 pieds, serait conservée. Et pour ceux qui veulent encore plus d’espace, il y aurait un coffre à l’avant et des barres de toit.
Fisker avait annoncé l’Alaska avec un choix de deux batteries, l’une de 75 kWh et l’autre de 113 kWh. L’autonomie estimée variait de 370 à 547 km. Cela dit, toutes les options sont sur la table. Il n’est pas impossible que Fisker et Nissan se tournent vers Renault, partenaire d’alliance du second, via sa division de véhicules électriques Ampère.