Un autre fabricant de téléphones se lance dans les véhicules électriques
Après Huawei et Foxconn (fabricant du iPhone d’Apple), un autre joueur du domaine de la téléphonie se lance dans les véhicules électriques.
Le fabricant chinois Xiaomi, qui ne vend pas de produits en Amérique du Nord mais compte parmi les trois plus grands au monde, vient en effet de dévoiler un premier véhicule, une berline appelée SU7 (les deux lettres signifient « Speed Ultra »). Son objectif est de la commercialiser en Chine d’ici quelques mois puis dans différents marchés de la planète par la suite, sans plus de précisions pour le moment.
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Construite sur une plateforme apparemment développée à l’interne et baptisée Modena, la SU7 peut accommoder diverses combinaisons de moteurs et de batteries. Les chiffres avancés par Xiaomi sont fort intéressants.
Le modèle de base à un seul moteur génère une puissance 294 chevaux appuyée par un couple de 295 lb-pi et serait en mesure d’accélérer de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes. À l’autre bout de l’échelle, on retrouve un modèle à deux moteurs et quatre roues motrices totalisant 664 chevaux et un couple de 614 lb-pi. Le même sprint s’effectue en seulement 2,8 secondes. La compagnie dit avoir utilisé la Porsche Taycan Turbo comme référence en matière de performance.
Pour ce qui est de l’autonomie, ça varie de 668 à 800 km avec une batterie pleinement rechargée, mais comprenez bien qu’il s’agit de données calculées selon la méthodologie chinoise, encore plus optimiste que la norme WLTP employée au Japon et en Europe, qui elle-même est plus généreuse que les nôtres en Amérique du Nord.
Le design de la SU7 se veut plus élégant que la moyenne des véhicules chinois, entre autres parce qu’il est l’œuvre d’un ancien styliste de BMW. On détecte assurément des influences allemande et italienne. Remarquez par ailleurs la protubérance au sommet du pare-brise, abritant caméras et radars pour les systèmes de sécurité active et de conduite semi-autonome.
Une seule image de l’habitacle a été fournie par Xiaomi et on peut y voir un petit tableau de bord numérique doublé d’un affichage tête haute, un volant sport assorti de deux intrigants boutons circulaires (probablement pour les modes de conduite) ainsi qu’un gros écran central qui rappelle ceux de Tesla.
Une autre voiture chinoise, la BYD Seal, a récemment percé le marché mexicain comme une alternative directe à la Tesla Model 3. Reste à voir si la compagnie étendra ses tentacules vers le nord dans les années à venir.