Sondage : la réalité des véhicules électriques encore mal comprise
Les véhicules électriques gagnent en popularité et en parts de marché, mais pour la majorité des consommateurs qui n’ont pas encore fait le saut, leur réalité demeure bien mal comprise.
D’ailleurs, selon un sondage réalisé en septembre pour le compte de Mobilité Électrique Canada (MÉC), seulement 13% des Canadiens pensent qu'ils ont une bonne compréhension de ces véhicules.
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Fait surprenant, la majorité des répondants n'étaient pas au courant de l'existence du rabais de 5 000 $ accordé par le gouvernement fédéral. Même chose au Québec : plus de la moitié des répondants d’ici ignoraient la disponibilité d’un rabais provincial de 7 000 $. Ceux-ci sont pourtant en vigueur depuis déjà plusieurs années.
De même, moins d'un Canadien sur quatre sait qu'il existe une déduction fiscale fédérale pour les travailleurs autonomes et les entreprises qui achètent un véhicule électrique ou hybride rechargeable.
Également, selon le sondage de MÉC, moins d’une personne sur quatre a pu estimer correctement le nombre de bornes de recharge publiques au pays à plus de 20 000 ou deviner que l'autonomie moyenne des nouveaux modèles de véhicules électriques se situe entre 400 et 500 km.
À peine 9% des répondants semblaient savoir qu’on retrouve actuellement une quarantaine de véhicules électriques et hybrides rechargeables dont le prix est inférieur à la moyenne des véhicules neufs au Canada, qui s’élève maintenant à un peu plus de 66 000 $.
Une fois conscients de ces faits, les gens qui possèdent actuellement un véhicule à essence se sont dits beaucoup plus enclins à choisir un modèle électrique ou hybride rechargeable lors de leur prochain achat, la proportion augmentant de 43% au début du sondage à 63% à la fin de l’exercice.
« Cela prouve qu'un peu d'éducation peut faire beaucoup. L'évaluation de l'intérêt pour les véhicules électriques est beaucoup plus précise lorsqu'elle est fondée sur des réponses éclairées, affirme le président et chef de la direction de MÉC, Daniel Breton. Il est clair qu'en éduquant le public sur les VE, on transforme le manque d'information en perception positive. »