Entente de principe entre Stellantis et ses travailleurs canadiens
La grève déclenchée à minuit aujourd’hui par les quelque 8 200 employés de Stellantis au Canada affiliés au syndicat Unifor aura été de courte durée. Un accord de principe vient d’être conclu entre les deux parties.
Des manifestations avaient débuté lundi matin à l’extérieur des usines de Brampton (Chrysler 300, Dodge Charger et Challenger) et de Windsor (Chrysler Pacifica et Grand Caravan) en Ontario. La grève affectait également une usine de pièces, deux centres de distribution et plusieurs bureaux.
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Stellantis est le constructeur américain avec le plus d’employés au Canada, devant Ford et General Motors. Rappelons que ces deux derniers ont pu conclure de nouvelles ententes avec Unifor dans les semaines précédentes, ententes qui devaient servir de référence avec Stellantis.
Celles-ci prévoient notamment des augmentations de salaires de 20 à 25% pour les employés plus anciens, une prime de 10 000 $ pour ceux travaillant à temps plein, de même des bénéfices accrus pour les retraités. Par ailleurs, des centaines d’employés changeront du statut temps partiel à temps plein.
Les termes de l’entente entre Stellantis et Unifor n’ont pas encore été dévoilés, mais la présidente du syndicat, Lana Payne, a parlé d’une « amélioration considérable » des conditions d’emploi de tous les membres.
Une partie des négociations concernait aussi les investissements déjà annoncés pour Brampton et Windsor. Les deux usines doivent être modernisées et réoutillées en vue de fabriquer des véhicules de nouvelle génération, incluant des modèles électriques.
Tout comme aux États-Unis, où un accord de principe est survenu samedi entre Stellantis et le syndicat américain UAW, les employés du constructeur devront voter dans les prochains jours afin de ratifier la nouvelle convention.