Véhicules électriques : « les taux d’intérêt viennent freiner les achats »
Bien que les véhicules électriques aient gagné en popularité dans la province, de moins en moins de personnes sont en mesure de se les procurer.
Il y a un an, il fallait s’armer de patience pour en obtenir un. En moyenne, les listes d’attentes pouvaient aller jusqu’à deux ans selon les modèles.
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Voilà qu’ils sont revenus en stocks, mais ceux-ci ne s’écoulent pas en raison de leur prix très élevé que les automobilistes sont tout simplement incapables de payer en ce contexte inflationniste.
« Les gens veulent un véhicule électrique et savent qu’ils pourront économiser avec un véhicule électrique, sauf que les taux d’intérêt viennent freiner les achats », explique Simon-Pierre Rioux, fondateur et porte-parole de l’association des véhicules électriques du Québec.
M. Rioux soutient toutefois qu’avec les deux subventions du gouvernement allant jusqu’à 12 000 $, le véhicule électrique demeure plus abordable qu’un véhicule à essence.
« Le prix moyen est de 66 000 $ pour un véhicule à essence et 73 000 $ pour un véhicule électrique », dit M. Rioux. « Il y a une différence de 7000 $, donc même si j’achète le véhicule électrique, avec l’incitatif il va coûter moins cher. »
Vers des véhicules électriques moins dispendieux?
Honda et General Motors ont annoncé mercredi qu'ils mettaient fin à leur projet de 5 milliards de dollars visant à développer ensemble des véhicules électriques à prix plus abordables un an seulement après avoir annoncé leur plan.
M. Rioux estime que l’espoir de payer moins cher pour un véhicule électrique est simplement « reporté à plus tard ».
Voyez l’entrevue ci-dessus.