Google veut réduire le trafic avec de meilleurs feux de circulation
Depuis près d’un an, l’intelligence artificielle de Google est en mesure de calculer le trajet le moins cher en carburant lorsqu’on entre une destination dans son populaire système de navigation Google Maps. Or, le géant de la technologie veut aller bien plus loin. Comment? En améliorant des feux de circulation.
Puisque la pollution aux intersections peut être jusqu’à 30 fois supérieure à celle sur une route normale et qu’environ la moitié des émissions à ces endroits sont attribuables aux véhicules qui arrêtent et repartent constamment, Google a lancé le projet Green Light et espère en faire profiter le plus grand nombre de villes possible à travers le monde.
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En gros, les données et tendances de conduite enregistrées via Google Maps et combinées à l’intelligence artificielle permettent de modéliser la circulation et d’apporter des recommandations en vue d’optimiser la programmation et la coordination des feux d’une intersection à l’autre, ce qui favorise un meilleur débit des véhicules.
Google a annoncé cette semaine que les premiers résultats de ses tests, menés dans une douzaine de villes internationales allant de Seattle à Jakarta en passant par Budapest, laissent envisager une réduction de 30% des arrêts et de 10% de la pollution aux intersections. D’autres villes sont invitées à s’ajouter à la liste d’attente pour implanter la technologie.
Green Light est capable d’analyser des milliers d’intersections simultanément afin d’améliorer la circulation au sein d’une ville. Bien sûr, plus le projet se répandra, plus il y aura de données pour permettre à l’intelligence artificielle d’apporter de meilleurs changements dans la gestion des feux.
À quand Montréal? Rappelons que le plus récent classement du fabricant de GPS TomTom place la métropole québécoise au 4e rang des villes canadiennes les plus congestionnées, derrière Toronto, Vancouver et Winnipeg.
En 2022, les automobilistes montréalais ont passé en moyenne 180 heures dans les bouchons. Du côté de Québec (12e rang), c’est 111 heures d’attente.