Comment rater l’achat d’un véhicule d’occasion en trois étapes
Qu’il soit neuf ou d’occasion, l’achat d’un véhicule ne doit jamais être pris à la légère ou fait sur un coup de tête. C’est pourtant ce que font de nombreux consommateurs, parfois par manque de temps, par paresse ou parce qu’ils sont tombés en amour avec ce qu’ils croient être une perle rare.
Quelles erreurs ces personnes commettent-elles au juste? Eh bien, voici comment rater l’achat d’un véhicule d’occasion en trois étapes…
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1. Ne pas bien se renseigner
Connaître ses besoins et le type de véhicule qui peut y répondre est une chose, mais tous les modèles ne sont pas créés égaux. N’oubliez pas de consulter des références comme Le Guide de l’auto, des forums de discussion spécialisés et des groupes Facebook pour connaître les avis d’experts et de gens qui possèdent déjà le genre de véhicule que vous convoitez. Cela permet d’en apprendre plus sur la qualité et la fiabilité, notamment en prenant connaissance des principaux problèmes répertoriés.
Si vous préférez ne plus jamais payer pour de l’essence, ce qui est tout à fait compréhensible étant donné les prix à la pompe en ce moment, ne manquez pas nos conseils pour l’achat d’un véhicule électrique d’occasion.
Ensuite, il est sage de vérifier les rappels de sécurité qui ont été émis par le constructeur et d’aller plus en profondeur en fouillant l’historique du véhicule, par exemple avec le rapport CARFAX. Si vous faites affaire avec un particulier, renseignez-vous sur la raison de la vente, les entretiens qui ont été apportés (factures à l’appui) et les antécédents (accidents de la route, réparations majeures, etc.). Tout vendeur a l’obligation de déclarer les vices cachés d’un véhicule d’occasion.
2. Négliger l’essai routier et l’inspection
Vous pensez bien connaître le véhicule, mais si vous ne l’avez jamais conduit vous-même, vous pourriez avoir de mauvaises surprises et réaliser qu’il ne vous convient pas après tout. À ce sujet, nous vous avons déjà détaillé la façon de bien faire un essai routier d’un véhicule d’occasion.
En gros, prenez le temps d’effectuer un trajet complet fidèle à vos habitudes de conduite, en ville et sur l’autoroute, pour tester les freins, la suspension et le comportement du moteur. Jouez avec les différents accessoires, mettez à l’épreuve le climatiseur ou les sièges chauffants, puis familiarisez-vous avec les commandes et la position de conduite. Est-ce que tout fonctionne comme vous le voulez?
Par ailleurs, que vous achetiez d’un concessionnaire ou de votre meilleur ami, ne pas exiger une inspection en bonne et due forme est une grave erreur. Il faut prendre rendez-vous chez un garagiste de confiance afin d’obtenir un document officiel avec une description générale de l’état du véhicule et les réparations estimées à y apporter – dans l’immédiat ou à moyen terme. C’est un pouvoir de négociation que vous vous donnez au moment de l’achat.
3. Payer trop cher ou pour rien
L’achat d’un véhicule d’occasion se fait souvent pour des raisons économiques. Tenez-vous en à votre budget et assurez-vous que le prix demandé est juste par rapport à des véhicules similaires dans votre région (âge, kilométrage, état esthétique et mécanique, etc.). Au fait, une vérification auprès du Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM) ne coûte presque rien et permet de confirmer que le véhicule ne comporte aucune dette ou lien de rétention quelconque. On connaît plusieurs histoires qui ont mal tourné à cause de ça.
Enfin, ceux qui achètent d’un concessionnaire passeront inévitablement par le département des finances où il est question de toutes sortes de produits, accessoires, garanties et autres protections pour compléter l’achat. Certains peuvent s’avérer intéressants selon vos besoins, mais encore là, n’oubliez pas votre budget et demandez-vous si vous en aurez réellement pour votre argent.