Le Québec a développé un moyen de transport écologique
Le Québec a toujours été une terre d'innovations et d'inventions, à tel point que nos ancêtres ont découvert un moyen de transport qui ne produit aucun gaz à effet de serre, ne nécessite aucun carburant non renouvelable. Il permet des déplacements rapides et efficaces tout en respectant notre longue tradition de coureurs des bois. Alors que les savants modernes se grattent la tête pour trouver des moyens de transport pour faire face à la crise écologique qui frappe la planète, nos ancêtres se servaient d’un moyen de transport innovateur, rapide et en harmonie avec leur environnement. Mieux encore, plusieurs personnes pouvaient voyager dans la même cellule de transport.
Incroyable ? Invraisemblable ? Pourtant, la chasse-galerie, c'est le moyen de transport en question, existe depuis plus d'un siècle et a permis, si on se fie à la légende, à bien des bûcherons de quitter leur camp en plein hiver pour aller visiter leur douce au village. Imaginez donc ce que l’avenir nous réserve : vous prenez votre canot, vous faites quelques incantations, et vous voilà parti par la voie des airs à votre travail, au centre commercial, à un endroit de villégiature, tout est permis. Bien entendu cela en silence, en respectant les normes écologiques les plus strictes et les plus sévères.
Si on voulait moderniser ce moyen de transport de nos ancêtres, on pourrait demander au CRIQ de développer soit un canot en fibre de carbone muni de roulette escamotable pour pouvoir atterrir sur les routes existantes, soit une capsule personnelle qui nous permettrait de nous déplacer sans avoir l'air d'un pêcheur qui revient de la pêche. Songez aux économies que nous allons réaliser en ne devant pas acheter une auto, une moto ou encore un vélo pour nous déplacer. Le gouvernement ne peut être contre une telle invention car cela va permettre d'éliminer des milliards de dollars en entretien des routes. Et comme ce véhicule des temps passés appelé à être utilisé dans notre univers moderne se dirige quasiment par magie, les accidents devraient être excessivement rares.
Il y a un seul inconvénient, puisque selon la légende, il fallait vendre sa son âme au diable, éviter de voler au-dessus des clochers d’église et ne jamais prononcer le nom de Dieu. Puisque plusieurs sont prêts à vendre leur âme au diable pour tout ou presque, cela ne posera pas de problème pour plusieurs. Quant aux clochers de l'église, si la tendance se maintient, il n'y en aura pas beaucoup qui seront encore debout d'ici quelques années. Par contre, il faudra éviter de blasphémer ou de sacrer, ce qui sera sans doute la plus grande difficulté à nos utilisateurs de chasse galerie.
Les patriotes seront fiers d'apprendre que c'est dans notre passé que le Québec a trouvé une solution incroyable aux transports individuels. Et puisque la planète s'en va déjà chez le diable, aussi bien s'accommoder de la situation.