Mercedes-Benz : un abonnement annuel pour de meilleures accélérations
Les services par abonnement n’ont pas fini d’envahir le monde de l’automobile, même si plus de trois-quarts des gens n’en veulent pas selon une récente étude de la firme Cox Automotive. C’est la réponse de l’industrie pour exploiter de nouvelles sources de revenus.
Le dernier exemple nous vient de Mercedes-Benz, comme l’a découvert The Drive. Vérification faite par Le Guide de l’auto : ça s’applique non seulement aux États-Unis mais aussi au Canada.
- À lire aussi: L’abonnement envahit le monde de l’auto
- À lire aussi: BMW : des sièges chauffants sur abonnement dans certains pays
Sur la boutique en ligne, le constructeur propose différentes options numériques dont une appelée « Augmentation de l’accélération » qui s’adresse aux clients possédant un de ses modèles électriques. Il prétend qu’elle rend le véhicule plus rapide d’environ 0,8 à 1,0 seconde au sprint 0-100 km/h, indépendamment du mode de conduite choisi. Un réglage électronique augmente la puissance maximale de 20 à 24 % et le couple est également accru.
Voici ce que ça donne de façon plus concrète :
- Mercedes-Benz EQE 350 4MATIC – augmentation de 288 à 349 chevaux, 0-100 km/h de 6,4 à 5,4 secondes
- Mercedes-Benz EQE VUS 350 4MATIC – augmentation de 288 à 349 chevaux, 0-100 km/h de 6,6 à 5,6 secondes
- Mercedes-Benz EQS 450 4MATIC – augmentation de 355 à 443 chevaux, 0-100 km/h de 5,6 à 4,8 secondes
- Mercedes-Benz EQS SUV 4MATIC – augmentation de 355 à 443 chevaux, 0-100 km/h de 6,2 à 5,3 secondes.
Il ne s’agit pas d’un achat unique, contrairement à d’autres options numériques comme l’enregistreur de données AMG Track Pace. Pour bénéficier de cette « Augmentation de l’accélération », un abonnement de 12 mois est requis. L’échéance arrivée, le client pourra choisir de renouveler ou pas.
Étrangement, le coût est plus bas au Canada (900 $) qu’aux États-Unis (1 200 $) pour les mêmes gains. Ce n’est peut-être pas grand-chose par rapport au prix d’achat des véhicules électriques en question, mais ce supplément de performance est différent par exemple des nombreux services connectés pour lesquels on a l’habitude de payer des frais mensuels.
Ça rappelle davantage BMW, qui a rendu des fonctionnalités de base comme le volant chauffant et les sièges chauffants accessibles uniquement par le biais d’un abonnement dans certains pays – même si l’équipement est déjà installé dans le véhicule. Heureusement, les clients canadiens (et américains) sont épargnés par cette mesure.
Combien accepteront l’offre de Mercedes-Benz? Bonne question. Souhaitons juste que d’autres fabricants n’emboîteront pas le pas.