La techno de la Mercedes-Benz EQS : ce que j'aime et ce que j'aime moins
Amoureux de technologie, Mercedes-Benz offre dans sa berline EQS tout un terrain de jeu. Il y a de la techno partout!
Le constructeur nous dit que l’on retrouve environ 350 capteurs qui surveillent les fonctions de l’EQS ou observent son environnement. C’est beaucoup. Imaginez, avec autant de capteurs, on est en mesure de calculer les distances, les vitesses et les accélérations, les conditions d’éclairage, les précipitations et les températures, l’occupation des sièges et même le clignement des yeux du conducteur!
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C’est le monde automobile dans lequel on vit, et il faudra s’y habituer car la tendance qu’ont les constructeurs automobiles de bourrer de techno leurs véhicules est très forte… et ce n’est pas forcément pour le mieux.
Ici, la Mercedes-Benz EQS fait bonne figure. Il a des éléments que j’ai adorés. Évidemment, certains ne sont pas essentiels, mais comme on a la capacité de les intégrer… pourquoi pas!
Prenez l’écran « Hyperscreen », par exemple. Oui, il est énorme, ça, tout le monde en a parlé.
Toutefois,au-delà du format, il y a une subtilité agréable dans cet écran. Chacune de nos touches est confirmée par une légère vibration, ce que l’on appelle un retour haptique. Grâce à ce retour de vibration, on a la confirmation que notre pression a été reçue. Ça permet de lâcher l’écran des yeux. Les écrans c’est bien, mais ce n’est pas toujours essentiel. Parfois, un bon vieux bouton physique fait tellement bien l’affaire!
Bien utilisée, la technologie peut vraiment rendre la conduite plus sécuritaire et agréable. À cet effet, la Mercedes-Benz EQS intègre l’affichage tête haute, une carte interactive derrière le volant et la réalité augmentée au service de la navigation.
Les constructeurs doivent toujours mettre l’expérience de l’utilisateur au centre de leurs développements. Trop souvent, on a l’impression qu’ils truffent leurs produits d’écrans et de techno simplement pour montrer leur savoir-faire. Ce n’est pas parce que la technologie existe qu’elle peut nécessairement être utilisée dans un véhicule.
En gros, le système de navigation ajoute des éléments virtuels à l’écran pour compléter certaines informations. On peut, par exemple, voir des flèches de direction qui flottent à l’endroit où il faut tourner. On sait donc clairement quoi faire, même en cas de visibilité réduite. C’est merveilleux… pourvu que l’on reste concentré.
La technologie employée avec finesse et parcimonie dans les véhicules, c’est génial. Évidemment les constructeurs doivent oser et se démarquer et aujourd’hui, ça passe beaucoup par la techno… Mais ils doivent prendre garde de ne pas s’y perdre, au risque de nous perdre aussi…