4 pièges à éviter sur la route en automne

Les couleurs qui changent, le froid qui s’installe, l’ensoleillement qui diminue – pas de doute, l’été est bien derrière nous maintenant.

Avez-vous lu notre rubrique-conseil sur l’entretien automnal de votre voiture en cinq points? Espérons que oui. Même chose pour notre chronique sur l’importance d’adapter sa conduite en automne.

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Certains se méfient trop peu, du moins tant que les premiers flocons ne sont pas tombés. Or, un accident peut survenir plus facilement que durant la saison chaude. Voici quatre pièges à éviter sur la route en automne :

1. La pluie et les feuilles mortes

C’est vrai, il pleut aussi au printemps et en été, mais la pluie combinée avec les températures plus froides de l’automne rend la chaussée encore plus glissante. Et ce n’est pas juste l’asphalte. Les feuilles mortes devenues mouillées sont une réelle menace pour l’adhérence des pneus. Alors, faites gaffe et roulez plus lentement que sur un chemin dégagé et sec.

2. Les animaux sauvages

L’automne est une saison particulièrement propice aux rencontres avec la faune aux abords de la route. Et plus la bête est grosse, plus les conséquences peuvent être graves. Les chevreuils sont particulièrement à surveiller, car leur saison du rut atteint son apogée pendant les deux dernières semaines de novembre. On les aperçoit le plus souvent à la tombée du jour ainsi que pendant les heures qui précèdent et suivent le lever du soleil.

Si vous voyez un panneau d’avertissement qui indique une zone plus à risque d’être fréquentée par les cervidés, ralentissez et soyez alerte. Et puisque ce sont des animaux grégaires, en croiser un signifie habituellement que d’autres se trouvent dans les parages, d’où l’importance de redoubler de prudence. Si l’un traverse la route, ne faites pas de manœuvres brusques avec le volant pour le contourner ou vous pourriez aboutir dans un fossé ou contre un véhicule arrivant en sens inverse. Voici quoi faire en cas de collision.

3. La noirceur et le brouillard

Les journées raccourcissent et la noirceur empiète davantage sur les heures de pointe. Tâchez de rester plus alerte au volant et allumez vos phares en conséquence (s’ils ne sont pas en mode automatique). Le manque de visibilité peut aussi affecter votre temps de réaction si vous arrivez devant un obstacle, que ce soit un piéton ou un autre véhicule. Gardez donc de bonnes distances.

C’est un peu la même chose avec le brouillard, plus fréquent en automne. Activez vos phares antibrouillard pour mieux éclairer la route… et bien vous faire voir par les autres!

4. Les vitres givrées

Lors des premiers épisodes de gel de la saison automnale, il arrive souvent que les vitres du véhicule soient couvertes de givre au matin. Or, ce n’est pas tout le monde qui a son grattoir à portée de main et qui prend le temps d’y remédier. Trop pressés, certains ne dégagent qu’une partie du pare-brise et des vitres avant ou ne laissent pas le système de dégivrage faire son travail, puis s’élancent sur la route. Erreur! Au volant, il est important de bien voir sur tous les côtés, particulièrement quand les conditions routières sont plus difficiles. Ça peut faire la différence entre un accident évité et vous savez quoi.