Un catalogue Volkswagen à faire rêver
Je m’amusais tout récemment à naviguer sur la page du constructeur Volkswagen en France, histoire d’aller chercher un peu d’information sur cette Golf ne nous étant désormais accessible que dans les versions R et GTI. Une voiture toujours aussi efficace et dotée de mécaniques de plus en plus impressionnantes, autant pour le modèle à hayon que pour la familiale. Car oui, la familiale poursuit sa route, alors que les Québécois s’arrachent les modèles d’occasion qui proposaient, dans certains cas, les quatre roues motrices.
La Golf familiale aura d’ailleurs été chez nous la dernière du genre, puisque cette catégorie jadis populaire a été complètement absorbée par la folie pour les VUS et les multisegments. C’est dommage, car cette Golf combinait à merveille polyvalence, maniabilité et plaisir de conduire. Et que dire de la version Alltrack, surélevée de quelques millimètres et revêtant un habillage à la fois plus aventurier et luxueux?
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Alors, voilà. Les Européens y ont toujours droit. En diesel comme à essence. Il est même possible d’obtenir une Golf hybride ou hybride rechargeable. Comme d’habitude, les choix de moteurs sont plus grands en Europe, mais de toute façon plusieurs d’entre eux auraient été inadaptés à notre marché. Or, permettez-moi de vous dire que des personnes de mon entourage auraient craqué pour une Golf hybride rechargeable.
25 modèles!
En France, pas moins de 25 modèles différents sont proposés chez Volkswagen. Ceux-ci se déclinent en plusieurs versions, et peuvent abriter diverses motorisations. Uniquement dans le cas de la Golf à cinq portes, on retrouve huit déclinaisons : Base, Active, GTE (hybride rechargeable), GTI, GTI Clubsport, GTI Clubsport 45, GTD (diesel) et Golf R.
Amateurs de multisegments, sachez que les modèles Taigo, T-Cross et T-Roc sont offerts, tous plus compacts que le Taos vendu chez nous. À titre de comparaison, le T-Cross rivaliserait avec la Hyundai Venue alors que le T-Roc répliquerait au Kona. On ose même commercialiser un T-Roc cabriolet, rappelant en quelque sorte le Range Rover Evoque Cabriolet qui avait été commercialisé durant quelques années. Font également partie du lot les Tiguan à empattement court et le Touareg de dernière génération, aussi splendide que luxueux.
L’automobile traditionnelle ne perd pas sa place. Pensons à la sous-compacte Polo (ainsi que sa déclinaison GTI) et à l’urbaine Up! ou à la Passat, particulièrement attrayante en version familiale. Disparue depuis peu de notre catalogue, l’Arteon est toujours là, se déclinant aussi en version Shooting Brake absolument magnifique.
De l’électrique à revendre
En plus de l’ID.4 sortit depuis déjà belle lurette, Volkswagen propose là-bas l’ID.5. Un véhicule directement dérivé de l’ID.4 mais dont la partie arrière est élancée pour un look plus sportif. Du format de la Golf, l’ID.3 est aussi très convaincante. Une des autos électriques les plus vendues d’Europe, à prix comparable avec l’ID.4.
Sa bouille sympathique et son format pratique font d’elle une voiture qui serait aimée des Québécois, et qui pourrait notamment répliquer à la Chevrolet Bolt EV et à la Nissan Leaf. Signée Volkswagen, la e-up! est une voiture urbaine électrifiée, dont l’autonomie dépasse légèrement les 200 km. Et n’oublions pas l’ID.Buzz, nouveau porte-étendard de la marque, qui nous sera offert en 2024, dans une version américanisée.
En Europe, Volkswagen est maître dans l’art de la fourgonnette. Certes, encore plus avec l’arrivée de l’ID.Buzz, mais depuis des lunes avec les Touran et Caddy, que l’on pourrait comparer aux défuntes Kia Rondo et Mazda5. Récemment renouvelée, la Multivan connaît un grand succès, à l’instar de la Caravelle, jadis vendue chez nous sous le nom d’Eurovan.
Là-bas, le constructeur commercialise même des versions « California » de ce modèle, rebaptisées puisqu’elles se transforment en campeur, cultivant la philosophie de l’Eurovan Westfalia que nous avons connue au début des années 90. Et je vous épargne l’univers des fourgons commerciaux, que Volkswagen fabrique en tout format et pour tous les besoins!
Bien évidemment, je suis conscient du fait que les besoins et les mœurs des acheteurs nord-américains diffèrent. Qu’il ne serait certainement pas viable de vendre une Polo à 30 000 $ ou une ID.3 au prix de l’ID.4. Or, les produits offerts en Europe conservent cet ADN typique de la marque que ne peut avoir un produit comme l’Atlas, trop américain.
C’est donc par élan de nostalgie que j’ai survolé avec un peu plus d’attention les modèles qui circulent sur le Vieux Continent. Et peut-être aussi, pour saluer la Golf, que de nombreux Québécois pleurent encore.
