Premiers acheteurs : comment faire les bons choix?
Avec la rentrée scolaire ou peut-être la fin du télétravail dans certains cas, plusieurs songent à un nouveau moyen de transport qui répondra mieux à leurs besoins. L’achat d’une première voiture est quelque chose de très excitant… jusqu’à ce que des obstacles et des problèmes surviennent.
Comment faire les bons choix, surtout dans le marché actuel qui a bien évolué? On le rappelle, la valeur des véhicules d’occasion a drôlement augmenté depuis la pandémie, ce qui change l’équation. En gros, il faut toujours suivre les conseils de base et ne pas hésiter à demander de l’aide ou des avis tout au long du processus d’achat.
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Un budget à établir et à respecter
Il est facile de se laisser tenter par des modèles plus dispendieux sous le coup de l’émotion, mais pour un premier acheteur, la raison doit toujours l’emporter. Donc, établir un budget est primordial… et le respecter!
Celui-ci doit inclure non seulement le coût total d’acquisition du véhicule, mais aussi l’immatriculation, les assurances, le carburant ainsi que l’entretien complet. À ne pas oublier : les frais de stationnement.
Des besoins et priorités à identifier
Sachant combien l’on désire dépenser, il faut ensuite identifier les besoins de transport et l’usage qui sera fait avec le véhicule. Pour conduire principalement en ville, par exemple, une voiture de petit format est à prioriser. Si l’on ne veut pas rester pris dans un banc de neige, une bonne garde au sol ou un rouage intégral est à envisager.
Certains premiers acheteurs vont faire le compromis d’une voiture à boîte manuelle pour sauver quelques dollars sur le prix d’achat, mais est-ce vraiment ce qui leur convient dans la vie de tous les jours? Des critères comme l’économie d’essence, l’espace et le confort doivent aussi entrer en considération.
Des pièges à éviter
Acheter d’un particulier impose un lot de précautions. Il pourrait s’agir d’une voiture volée, qui appartient encore à une autre personne, qui a déjà été accidentée, etc. Une vérification dans le Registre des droits personnels et réels immobiliers (RDPRM) et une demande de rapport Carfax sont une très bonne chose.
Ces démarches ne sont pas vraiment nécessaires quand l’achat se déroule auprès d’un commerçant, car celui-ci doit offrir certaines garanties, mais on n’est jamais trop prudent. En outre, se fier aveuglément à l’inspection mécanique du concessionnaire (même en 150 points ou plus) pourrait réserver des surprises. Un acheteur a le droit de faire inspecter le véhicule dans l’atelier de son choix – à ses frais, bien sûr.
Du financement à prévoir
Rares sont les premiers acheteurs qui disposent de plusieurs milliers de dollars pour payer comptant, à moins qu’il s’agisse d’un véhicule d’occasion à très bas prix (mais à ce moment, l’entretien et les réparations risquent de coûter plus cher). De plus, il est devenu extrêmement difficile de nos jours de négocier le prix étant donné la forte demande.
Le concessionnaire avec qui l’on fait affaire peut offrir du financement, mais à quel taux d’intérêt? Comparer avec les prêts proposés par différentes institutions financières est non seulement recommandé mais souvent aussi avantageux. Dans tous les cas, il faut bien connaître les modalités avant de signer quoi que ce soit.