Un garagiste de Montréal accusé de falsification d’odomètres
Un garagiste malhonnête de Montréal qui reculait des odomètres avant de vendre des véhicules doit immédiatement cesser ses activités commerciales à la suite d’une injonction prononcée il y a quelques jours par la Cour supérieure.
Le 3 août dernier, la Cour supérieure a prononcé une injonction permanente ordonnant à Farih Solemani et au commerce Auto Farih de cesser de faire le commerce de véhicules routiers sans le permis requis par la Loi sur la protection du consommateur, d’arrêter « de faussement prétendre que les véhicules routiers ont un kilométrage qu'ils n'ont pas ».
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Le 9 mars dernier, la présidente déléguée de l'Office de la protection du consommateur (OPC) avait annulé le permis de commerçant de véhicules routiers qui avait été délivré à Auto Farih « parce que l'entreprise n'était plus en mesure de mener ses activités commerciales de façon honnête et compétente ».
Deux mois plus tard, 31 chefs d'accusation ont été signifiés à M. Solemani et à Auto Farih, pour avoir remplacé des odomètres sans les régler pour qu'ils indiquent le véritable kilométrage, pour avoir utilisé des contrats non conformes lors de la vente de véhicules et pour avoir omis d'annexer au contrat l'étiquette de vitre.
« Le non-respect d'une telle injonction constitue un outrage au tribunal, passible d'emprisonnement », a rappelé l'OPC.