La reprise de Saab : des dollars chinois ou russes…
Au-delà des noms qui circulent, concernant les constructeurs qui désirent acquérir le suédois Saab, on retrouve un groupe financier qui détient les sommes exigées, non seulement pour s’approprier le manufacturier, mais surtout pour le remettre sur les rails…
L’approche koenigsegg
Il n’y a pas si longtemps, le petit constructeur suédois de voitures exceptionnelles Koenigsegg, désirait se porter acquéreur de Saab. Or, nous savions tous que ce dernier était bien loin d’avoir les reins assez solides pour acheter à lui seul Saab, et qu’il devait avoir derrière lui, un groupe financier solide.
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C’était bel et bien le cas, puisqu’il était accompagné du constructeur chinois Beijing Automotive Industry Holding Co. (BAIC), qui évidemment détenait les gros sous pour prendre le contrôle de Saab.
Tout récemment, le Chinois s’est porté acquéreur des anciennes technologies du manufacturier Saab, lesquelles lui permettront de sauver des millions de dollars en recherches et développements.
L’approche Spyker
Suite à l’annonce du retrait du groupe Koenigsegg pour acquérir Saab, on a encore vu un petit constructeur Spyker, cette fois-ci néerlandais, désireux de se porter acquéreur du Suédois.
A l’instar de Koenigsegg, Spyker n’a pas lui aussi les moyens d’acheter Saab tout seul. Il s’est donc associé au groupe financier russe Convers, géré par le milliardaire Vladimir Antonov, lequel détient les cordons de la bourse. D’ailleurs, ce dernier détient 30% des actions du constructeur néerlandais.
Un accord en vue
Aux dernières nouvelles, il semble que le groupe Spyker et la direction de General-Motors soient sur le point de s’entendre sur le rachat définitif du constructeur Saab.
Si cela devait se produire, ce sont 3 400 employés de Saab en Suède, qui vont pouvoir conserver leur emploi…