Balado : la fascinante histoire des petites autos Majorette
Les voitures miniatures Majorette plaisent aux enfants depuis les années 1960. Si elles sont d’abord conçues et commercialisées comme des jouets, les modèles plus anciens sont désormais prisés par les collectionneurs. C’est le cas de Nadi Mobarak, collectionneur depuis de nombreuses années et qui cumule dorénavant quelques milliers d’unités.
À l’émission Le Guide de l’auto sur QUB Radio, Germain Goyer et Frédéric Mercier se sont entretenus avec lui.
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Qu’est-ce que sont les Majorette?
Avant de plonger dans le vif du sujet, M. Mobarak a précisé la nature d’une voiture Majorette. « Des Majorette, ce sont un peu comme des Hot Wheels ou des Matchbox. La seule différence, c’est que c’est une marque française. Ce sont des petites autos à l’échelle 1:64, ce qui veut dire que la voiture est 64 fois plus petite qu’une vraie voiture. »
Il revient également sur la fondation de cette entreprise au tournant des année 60. « C’est Émile Véron, un entrepreneur français, qui est à l’origine de cette marque. Il avait de l’expérience dans le domaine du jouet puisqu’il était copropriétaire, avec son frère, de Norev qui est aussi une entreprise de petites autos. Par la suite, il s’est lancé en affaires seul en fondant Rail-Route en 1961. Rail-Route faisant un peu de train, un peu d’autos, bref un peu de tout. »
Il raconte également que l’entreprise a été avant-gardiste et audacieuse en encourageant le travail rémunéré des femmes à la maison et en employant des prisonniers. En 1987, la production française a été délocalisée en Thaïlande.
Le Saint-Graal
Si les Majorette neuves se vendent généralement pour quelques dollars, il en est autrement pour les modèles anciens qui ont été conservés méticuleusement, et surtout, lorsqu’ils sont encore dans leur emballage d’origine.
Malgré tout, certains modèles bien spécifiques sont particulièrement rares et ils sont très convoités par les collectionneurs. « Il y a un modèle qui est extrêmement rare qui s’appelle l’Etalmobil. C’est un véhicule Citroën qui est un peu comme un food-truck. Il n’y a eu que 300 000 exemplaires produits, ce qui est très peu. Majorette produisait, dans les années 80, 400 000 unités par jour », affirme M. Mobarak qui en possède deux exemplaires.
C’est le cas aussi d’une Citroën DS qui est très recherchée par les collectionneurs. « Sur le toit, il y a un logo qui dit taxi et il y a une autre version dont le logo dit auto-école. Leur production a été très limitée. À l’enchère, ils s’échangent pour environ 2000 euros », précise-t-il.
Une affinité avec le Québec
Bien que Majorette soit avant tout une entreprise française, elle a développé au fil du temps un lien particulier avec notre Belle Province.
« Dès 1967, Majorette s’installe au Canada via une filiale basée à St-Hubert. On voit d’ailleurs la mention sur les emballages canadiens qui, soit dit en passant, sont extrêmement rares. Dans ma collection, je n’ai que quatre emballages canadiens de l’époque », relate M. Mobarak.
Il a également raconté que sur la boîte de l’une des éditions de la Plymouth Fury de police, on y lit l’inscription « Police de Montréal ». Or, le modèle réduit n’a jamais été produit avec ces inscriptions.
Actualités de la semaine
Au cours de cette émission, il a aussi été question de la vente d’une Plymouth Superbird à l’encan Barrett-Jackson et des rumeurs concernant le Ford Ranger 2023.
Essais routiers
Frédéric Mercier et Germain Goyer livrent leurs impressions sur les Volkswagen ID.4 2022 et Ford Bronco 2022 récemment mis à l’essai.
Réponses aux questions du public
Germain Goyer et Frédéric Mercier répondent aux questions du public concernant l’achat du la Kia Rio 2013, la Toyota Corolla hybride 2023 et le temps d’attendre d’un GMC Sierra 2022.
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