Viritech Apricale : l'hydrogène au service de la performance
Viritech n’est pas une entreprise connue en Amérique du Nord, mais c’est très différent en Angleterre où elle est basée. Aujourd’hui, toute la planète automobile en parle à la suite du dévoilement de sa nouvelle voiture hyper sport au Goodwood Festival of Speed 2022.
Celle-ci s’appelle Apricale et elle impressionne à deux niveaux, à commencer par son design qui a été supervisé par l’un des plus grands noms en la matière, le studio italien Pininfarina. Exact, le même qui a développé de son côté la fulgurante Battista. Son chef de la direction, Silvio Angori, parle d’une remarquable « synthèse de la technologie, de la beauté, du développement durable, et par-dessous tout, de la performance ».
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Viritech est d’ailleurs en discussion avec Pininfarina pour fabriquer dans son atelier de Turin la série de 25 exemplaires qui est prévue, avec des livraisons commençant en 2024.
Les lignes sont sublimes et la combinaison de couleurs retient inévitablement l’attention. Les images sont assez éloquentes. Or, le design est aussi une affaire d’émotions selon Viritech et, pour donner à la voiture une vraie personnalité, le directeur technique Matt Faulks explique qu’elle aura un son tout aussi unique que futuriste.
L’hydrogène au nom de la légèreté
L’Apricale se veut en effet une voiture électrique, mais au lieu d’employer une grosse et lourde batterie, elle fait plutôt appel à la technologie de pile à combustible et ses réservoirs d’hydrogène sont intégrés à la structure même afin de réduire le poids. Résultat : elle pèse moins de 1 000 kilogrammes, soit 2 200 livres.
Ses deux moteurs électriques génèrent ensemble plus de 1 000 chevaux (1 072 pour être précis), ce qui donne un rapport poids-puissance phénoménal. En comparaison, la Lucid Air GT Performance dispose d’une cavalerie similaire mais traîne une masse de 5 250 livres.
Les accélérations seront foudroyantes à n’en pas douter. Viritech ne donne malheureusement aucun chiffre, mais promet que l’Apricale sera encore plus stimulante à conduire qu’une supervoiture conventionnelle. « Non seulement la réduction du poids transforme la dynamique de conduite de l’Apricale, mais le rôle moins important de la batterie fait en sorte de diminuer la quantité de métaux rares qui est nécessaire », remarque Faulks.
Quant à l’autonomie, il est question de plus de 560 kilomètres – sans perte à cause du froid, faut-il ajouter. Certes, les stations de remplissage d’hydrogène sont assez rares, mais on devine aisément que les futurs clients proviendront de marchés où il s’en trouve dans un nombre plus respectable. Ne manquez pas d'admirer l'Apricale sous tous les angles dans la galerie de photos au haut de la page.