De moins en moins de Canadiens rebutés par le prix initial d’un véhicule électrique
Le prix initial d’un véhicule électrique semble de moins en moins représenter un frein à l’achat, selon le plus récent indice EY d’Ernst & Young de la mobilité des consommateurs, rendu public mercredi.
Selon le coup de sonde, 38% des Canadiens qui veulent s’acheter une voiture électrique se disent préoccupés par le prix initial du bolide, comparativement à 66% lors de l’exercice 2021.
- À lire aussi: Circuit électrique : 7500 nouvelles bornes de niveau 2 d'ici 2026
- À lire aussi: Ferrari vise 80% de modèles électriques et hybrides en 2030
«En fait, de plus en plus de Canadiens affirment être prêts à dépenser davantage pour obtenir ce qu'ils veulent. Parmi eux, 80% confirment être disposés à payer un supplément et près des deux tiers des consommateurs ne verraient pas d'inconvénient à payer jusqu'à 20% plus cher pour un véhicule électrique (VÉ) qu'ils ne le feraient pour un véhicule à moteur à combustion interne (MCI)», a ajouté Ernst & Young par voie de communiqué.
Près de la moitié des Canadiens (46%) soutiennent vouloir se procurer un VÉ, un taux sous la moyenne mondiale de 52%, mais qui dépasse les intentions d'achat des États-Unis (29%) et de l'Australie (38%). Au pays, les Québécois (51%) et les Britannico-Colombiens (54%) sont les plus intéressés par ce type de véhicule, alors que les habitants des Prairies (25%) affichent le moins d’intérêt.
«Les motivations d'ordre environnemental s'intensifient avec la baisse des prix, ce qui donne lieu à une conjoncture idéale pour les consommateurs prêts à l'achat. Au Canada, en revanche, il y a encore beaucoup à faire avant que les infrastructures nécessaires soient mises en place pour accélérer l'adoption des véhicules électriques d'un bout à l'autre du pays», a souligné par voie de communiqué Jennifer Rogers, leader du secteur de l'automobile d'EY Canada.