L’ancien Ram Dakota est-il encore une bonne option?
Le Dodge/Ram Dakota a été éliminé au terme de l’année-modèle 2011 en raison des ventes trop faibles, mais étant donné la popularité actuelle des camionnettes et le regain d’intérêt pour des modèles plus compacts et plus abordables, l’idée de redonner au Ram 1500 un petit frère sur le marché nord-américain a bien du sens.
En attendant qu’un tel véhicule arrive (gardons les doigts croisés), est-ce que le vieux Ram Dakota est encore une bonne option si vous recherchez une camionnette intermédiaire d’occasion relativement peu dispendieuse?
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D’abord, il faut savoir que le Dakota de troisième (et dernière) génération a été commercialisé de 2005 à 2011 inclusivement, alors son châssis et son design présentent un âge assez avancé. On le retrouve en plusieurs configurations, que ce soit à cabine allongée ou multiplaces (la seconde avec quatre vraies portières), à caisse courte ou longue, puis à deux ou à quatre roues motrices. Trois niveaux d’équipement existent : ST, SXT et SLT.
V6 ou V8
Le V6 de 3,7 litres développe 210 chevaux, ce qui n’est pas beaucoup d’après les standards d’aujourd’hui. La puissance du V8 de 4,7 litres s’élève toutefois à 302 chevaux depuis la mise à jour de 2008. C’est un moteur moins assoiffé et plus raffiné que l’ancien et, avec ses 329 lb-pi de couple, il revendique une capacité de remorquage de 7 500 livres, la meilleure de la catégorie à l’époque.
La caisse de deux mètres des versions à cabine allongée est nettement plus longue que celle du Toyota Tacoma, le principal concurrent, qui mesure 1,87 mètre. Le châssis à longerons hydroformés est un gage de solidité et de rigidité, ce qui fait que le Dakota propose un comportement routier stable et peu propice au roulis en virage. En même temps, son confort de roulement est supérieur à celui du Tacoma.
Le Dakota est également plus spacieux que ses rivaux de l’époque, mais la finition de son habitacle et la qualité des matériaux sont bien inférieurs à ce qu’on trouve dans le Tacoma ou le Honda Ridgeline. Il lui manque aussi le repose-pied solide et plat de ces derniers et il n’y a qu’un seul levier, à la gauche du volant, pour contrôler les clignotants et les essuie-glaces.
Quelques reproches
Mentionnons le freinage plutôt médiocre (un remplacement des freins est à considérer), le dossier bombé des sièges avant qui affecte le confort et le coffre à gants minuscule.
Pour ce qui est de la fiabilité et des coûts de possession, le Dakota se situe dans la moyenne des camionnettes intermédiaires du début de la précédente décennie. Son V6 de 3,7 litres a connu différents ennuis, davantage en début de génération, mais avec un entretien rigoureux, lui et le V8 peuvent se rendre à 300 000 kilomètres.
