Lexus IS 2014-2020 : quoi savoir avant d’acheter?
La berline compacte Lexus IS, voiture d’entrée de gamme de la marque de luxe japonaise, a bénéficié d’un important renouvellement pour l’année-modèle 2021, mais en même temps, plusieurs de ses éléments sont restés sensiblement identiques à la génération précédente, ce qui fait de cette dernière un choix toujours très intéressant pour les acheteurs.
Vous y songez? Voici en gros ce que vous devez savoir au sujet de la Lexus IS 2014 à 2020…
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Un look accrocheur
D’abord, sur le plan du design, c’est cette génération qui a jeté les bases du modèle que l’on connaît aujourd’hui – de la calandre en sablier jusqu’aux feux arrière biseautés en passant par la ligne de relief courbée au bas des flancs. Elle demeure donc très actuelle vue de l’extérieur. En passant, un cabriolet IS a été offert pendant les deux premières années.
En ouvrant les portières, vous découvrirez un habitacle qui, encore là, n’a pas beaucoup changé lors de la refonte de 2021. Pour ceux qui n’y sont pas habitués, l’écran central est profondément encastré dans la partie supérieure de la planche de bord, une horloge analogique se trouve un peu plus bas et, sur la console, le levier de vitesses est flanqué d’une espèce de souris appelée « Remote Touch » qui sert à contrôler le système multimédia. Malgré la bosse qui sert de repose-poignet, l’utilisation de cette commande demande beaucoup de patience et n’est guère optimale pour le conducteur. Vous êtes averti.
L’espace jugé adéquat aux places avant est passablement réduit au niveau de la banquette. Quant au coffre, il ne peut transporter que 306 litres.
Sous le capot
Maintenant, pour ce qui est des moteurs, les premières IS 250 et 250 AWD étaient propulsées par un V6 de 2,5 litres développant 204 chevaux, alors que les versions 350 et 350 AWD renfermaient un V6 de 3,5 litres fort de 306 chevaux. Vous en voulez plus? La IS F à moteur V8 de 5 litres grimpait la puissance à 416 chevaux – de quoi rivaliser avec la BMW M3 de l’époque –et sa boîte automatique gagnait deux rapports pour un total de huit.
Pour 2026, Lexus a largement revu sa gamme de moteurs, optant pour un quatre cylindres turbocompressé de 241 chevaux (IS 200T), puis un V6 atmosphérique de 255 ou 306 chevaux (IS 300 AWD et IS 350 AWD). Le premier se contentait d’acheminer sa puissance aux roues arrière, alors que le second s’accompagnait d’un rouage intégral. Notez que ce n’est pas vraiment un bon exemple d’économie d’essence.
Un an plus tard, la Lexus IS a eu droit à des révisions esthétiques mineures, à de nouvelles roues et à un choix de couleurs différent. Puis, en 2018, la version de base a changé de nom pour IS 300, toujours à propulsion, tandis que les IS 300 AWD et IS 350 AWD ont été portées respectivement à 260 et 311 chevaux.
Avec les IS plus récentes, Lexus proposait des groupes d’options Premium, F SPORT et Luxe, sans oublier une édition Black Line. La sécurité est améliorée avec le système de sécurité Lexus+ de série, tandis que la chaîne audio Mark Levinson à 15 haut-parleurs fait la joie des mélomanes.
En conclusion, on pourrait citer comme points forts de cette génération de la Lexus IS une grande fiabilité, des sièges sport confortables, une belle qualité de finition à bord et un rouage intégral efficace. Par contre, sa conduite n’est pas aussi engageante que celle des rivales allemandes, son système multimédia s’avère peu intuitif et son espace arrière est limité, incluant le coffre. Aussi, gare à la pompe à carburant de certains modèles, qui a fait l’objet d’un rappel.