C’est le temps de voter pour les pires routes du Québec
Par Catherine Bouchard
Le CAA-Québec lance sa traditionnelle campagne « Les pires routes du Québec », l’occasion pour les usagers de la route de se faire entendre sur l’état des routes, particulièrement touché par la hausse des nids-de-poule cette année.
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Que ce soit des crevasses, des marquages déficients, des affaissements ou des problèmes d’aménagements, les usagers de la route ont jusqu’au 26 mai pour faire connaître leur point de vue et, ainsi, espérer voir « leur pire route » être améliorée.
C’est à l’aide du vote des participants à la campagne que le CAA-Québec établira un palmarès des 10 pires routes. L’organisme s’engage, par la suite, à faire un suivi auprès des autorités pour leur réfection.
Avec la hausse de signalements des nids-de-poule dans plusieurs régions de la province, les usagers de la route auront l’embarras du choix et l’organisme espère qu’ils profiteront de l’occasion pour se faire entendre.
« Ça nous apparaît évident qu’il y a encore plus de nids-de-poule. Donc, oui, cette année, on s’attend à une très grande participation et c’est ce qu’on espère », indique Andrée-Ann Déry, porte-parole au CAA-Québec.
L’organisation a un objectif minimum de 10 000 votes pour la présente campagne. Les automobilistes, les piétons, les motocyclistes et cyclistes sont invités à se manifester sur le sujet.
Une campagne entendue
« La campagne “Les pires routes [du Québec]” est une opportunité en or pour la population de réitérer l’importance qu’elle accorde au réseau routier, épine dorsale de notre société, et d’exprimer sa préoccupation par rapport au mauvais état de nos routes québécoises », explique Sophie Gagnon, vice-présidente, Affaires publiques et sécurité routière.
Le CAA-Québec rappelle d’ailleurs que les Québécois payent bien cher le mauvais état des routes, selon une étude.
Il en ressort notamment qu’au Québec, le coût annuel moyen du mauvais état des routes est de 258 $ par véhicule.
C’est le montant le plus élevé au pays, suivi de l’Île-du-Prince-Édouard, avec un montant annuel de 164 $ par voiture.
En 2021, c’est le Chemin de la Grande-Ligne, à Carignan en Montérégie, qui a été élu la pire route par les usagers.
Plus près de chez nous, dans la Capitale-Nationale, la rue Seigneuriale, les boulevards Jean-Talon et de l’Ormière et la rue Évangéline sont arrivés en cinquième, septième, huitième et dixième position respectivement.
Plusieurs des routes du palmarès ont fait l’objet de travaux par la suite.
En Chaudière-Appalaches, c’est l’avenue Taniata à Lévis qui s’est le plus démarquée, avec la neuvième position.
Les usagers de la route peuvent se rendre sur Piresroutes.com pour voter.