Subaru Outback 2015-2019 : quoi savoir avant d’acheter?
Avec son excellent rouage intégral de série et son habitacle spacieux (comprenant une aire de chargement pouvant dépasser les 2 000 litres), la Subaru Outback est sans doute le véhicule par excellence pour ceux qui désirent robustesse, polyvalence et capacités hors route sans se tourner vers les VUS classiques ni avoir l’impression d’en conduire un.
Au fil des ans, cette familiale haute sur pattes, qui partage de nombreuses composantes avec la berline Legacy, a évolué en sagesse et en sobriété, ce qui fait qu’il est parfois difficile de distinguer une génération d’une autre. Celle sur le marché actuellement est la sixième et a vu le jour pour l’année-modèle 2020, mais dans les inventaires de véhicules d’occasion, on retrouve davantage de Subaru Outback de l’ancienne génération (2015 à 2019).
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Vous y songez? Pour vous aider dans votre décision, voici en gros ce que vous devez savoir à son sujet…
Un look qui vieillit bien
D’abord, comme on vient d’y faire allusion, cette Outback ne diffère pas tellement de la précédente côté design. La silhouette est sensiblement la même, alors que les principaux changements résident dans les phares et la calandre. Le mot d’ordre de Subaru était de progresser sur tous les autres fronts : confort, sécurité, finition, qualité, silence de roulement, technologie, performance, frugalité et comportement, autant sur la route qu’en tout-terrain. Et elle a réussi!
Quatre ou six cylindres
Pour ce qui est des motorisations, les modèles de base 2.5i renfermaient un quatre cylindres à plat de 175 chevaux jumelé à une boîte manuelle à six rapports ou à une automatique à variation continue (CVT) appelée Lineartronic. Les Outback 3.6R, de leur côté, misaient sur un six cylindres à plat de 256 chevaux, uniquement greffé de la CVT. Ce moteur n’a pas survécu à la refonte de 2020.
Les deux moulins s’abreuvent d’essence ordinaire, le premier étant évidemment plus frugal avec une moyenne aussi basse que 8,3 L/100 km, mais plus lent à l’accélération et lors des reprises. L’autre brûle 10,5 L/100 km, sauf que ses performances sont franchement plus convaincantes. Il permet également de remorquer des charges un peu plus lourdes, soit 3 000 livres comparativement à 2 700 livres. Dans les deux cas, la garantie initiale du manufacturier durait 5 ans ou 100 000 km.
L’Outback a été retouchée pour 2018 avec des pare-chocs remodelés et une nouvelle calandre, mais pas de changement véritable sous le capot. En fait, si : la boîte manuelle a été éliminée. La CVT s’accompagnait par ailleurs d’une fonction appelée X-Mode agissant comme un régulateur de vitesse et de traction dans les pentes.
Le confort avant la performance
Sur la route, l’Outback privilégie le confort au détriment de la maniabilité. Certains se plaignent que le moteur de 2,5 litres est bruyant. En outre, la consommation d’huile des deux est à surveiller. Hors des sentiers battus, le réel plaisir commence. Vérifiez toutefois si l’exemplaire qui vous intéresse montre des signes d’usure ou des dommages dans le bas de la carrosserie et sous le véhicule.
En terminant, sachez qu’une douzaine de rappels ont été émis pour la Subaru Outback 2015 à 2019 au Canada. Rien de grave excepté peut-être ceux qui visaient la colonne de direction et la pompe à carburant. Assurez-vous que les correctifs ont bien été apportés.
Bon magasinage!
