Infiniti QX60 2022 : une place à faire

Points forts
  • Esthétique réussie
  • Confort de roulement
  • Polyvalent
Points faibles
  • Conduite autonome perfectible
  • Ressorts des essuie-glaces qui pourrait être plus rigide
  • Habitacle un peu sombre
Évaluation complète

Après avoir pris une année sabbatique l’an dernier, l’Infiniti QX60 revient en force en 2022 avec un design repensé et plusieurs nouvelles technologies.

Il doit se mesurer à de féroces concurrents. Pensez aux Acura MDX, Lexus GX, Genesis GV80 ainsi qu’aux VUS allemands BMW X5, Audi Q7 et Mercedes-Benz GLE.

Après une semaine passée au volant du QX60 sur les routes du Québec, voici ce que nous en avons pensé.

Photo: Dominic Boucher

Nouveau style

Le nouveau QX60 arbore des lignes beaucoup plus affirmées que par le passé. Son long museau carré, ses phares et feux agressifs ainsi que ses pare-chocs contrastants lui donnent un caractère musclé.

L’habitacle plaît à l’œil grâce à ses matériaux de bonne facture et à sa présentation épurée. L’ensemble des commandes liées à la climatisation est logé sur un panneau à boutons haptiques noir. Il n’enchantera certainement pas tout le monde. Toutefois, le tableau demeure fonctionnel et facile d’utilisation. L’ambiance est un peu sombre, mais elle est rectifiée avec le toit ouvrant panoramique qui projette un peu de luminosité. 

Le QX60 se décline en quatre moutures distinctes : Pure, Luxe, Sensoriel et Autograph. Notre version à l’essai, le Sensoriel, débute à 67 205 $, incluant les frais de transport et préparation. Ajoutez 750 $ pour la peinture Grand Bleu qui habillait le véhicule.

Par ailleurs, cette déclinaison fournit plusieurs éléments tels que : les sièges ventilés avec fonction de massage, la recharge par induction, un système audio haut de gamme, sept ports USB dispersés dans l’habitacle, l’affichage tête haute, un rétroviseur numérique ainsi qu’un ensemble Remorquage.

Groupe motopropulseur connu

Sur le plan de la motorisation, le QX60 emprunte la mécanique du Nissan Pathfinder. Il est animé par un V6 de 3,5 litres atmosphérique qui développe 295 chevaux et 270 lb-pi de couple. Le tout est jumelé à une transmission ZF à neuf rapports et au rouage intégral. Rappelons que l’ancienne mouture du QX60 utilisait plutôt une boite à variation continue (CVT) qui amputait sérieusement ses aptitudes sportives.

Sur la route, la direction est précise et confortable, même s’il est équipé de jantes de 20 pouces. La nouvelle transmission contribue certainement à offrir une conduite plus dynamique que par le passé, mais le QX60 demeure à la traine par rapport à plusieurs de ses rivaux à ce chapitre.

Il est possible de configurer certains paramètres grâce à des modes de conduite. Le QX60 vient de série avec les fonctions : Éco, Normal, Sport, Neige et Personnalisé. Le système à quatre roues motrices travaille bien en conditions hivernales, permettant de redistribuer jusqu’à 50% du couple aux roues arrière, et ce, sans hésitation.

Photo: Dominic Boucher

Sept passagers peuvent aisément s’installer à bord. D’autres variantes du QX60 remplacent la deuxième rangée par deux sièges capitaine, octroyant la possibilité de six occupants.

Un bémol en ce qui concerne les essuie-glaces. Il semble que le ressort ne soit pas assez fort pour bien balayer la portion supérieure du pare-brise. De plus, les moteurs projetant le liquide lave-glace ne tirent pas assez haut.

Contrairement aux versions Pure et Luxe, les Sensoriel et Autograph arrivent d’office avec l’ensemble remorquage. Par conséquent, les variantes plus cossues peuvent tracter jusqu’à 6 000 lb, au lieu de 3 500 lb.

Lors de notre essai, nous avons obtenu une cote de consommation de 11,2 L/100 km, une donnée un peu plus élevée que celle annoncée par Ressources naturelles Canada à 10,8 L/100 km. Considérez cependant que nous avons roulé en hiver. Une mouture hybride a déjà été offerte par le passé avec le QX60, mais Infiniti n’a pas cru bon la ramener avec cette nouvelle génération. Dommage…

Photo: Dominic Boucher

Plusieurs technologies à bord

Au poste de pilotage, le conducteur s’assoit confortablement dans les sièges Zéro Gravité de Nissan/Infiniti, qui procurent un bon soutien. L’instrumentation numérique de 12,3 pouces offre clarté et simplicité d’utilisation. La version à l’essai comprend également l’affichage tête haute de 10,8 pouces.

Photo: Dominic Boucher

Le système multimédia est servi par un écran configurable — mesurant 12,3 pouces — qui a une belle résolution. De plus, l’application Apple CarPlay sans fil figure au menu, de même qu’Android Auto avec fil.

Pour les audiophiles, sachez que l’infodivertissement incorpore 17 haut-parleurs de marque Bose Performance Series. Un système qui plaira aux oreilles fines.

Photo: Dominic Boucher

Système ProPilot intéressant

Les éléments de sécurité sont nombreux à bord du QX60. Heureusement, les systèmes de détection des angles morts, du freinage automatique d’urgence ainsi que les capteurs de stationnement marchent bien.

En ce qui a trait à la conduite semi-autonome ProPilot, le système travaille habilement en condition normale. Lorsqu’il ne détecte plus les lignes sur le pavé, le ProPilot désactive certaines de ses fonctions pour que le conducteur puisse reprendre les commandes. Lorsque le système saisit le volant, il suit les virages avec progressivité et réussit à se maintenir au centre de la voie.

Photo: Dominic Boucher

Toutefois, nous avons noté une petite déception en ce qui concerne la fluidité des accélérations et freinages. Tout comme le Nissan Pathfinder, l’Infiniti QX60 a tendance à se dépêcher à atteindre la vitesse désirée ou à ralentir brusquement lorsqu’une voiture se range ou quitte la route devant vous.

Somme toute, l’Infiniti QX60 de nouvelle génération propose une esthétique réussie, un habitacle polyvalent et des technologies fonctionnelles. Il ne démontre peut-être pas le dynamisme des véhicules allemands, mais sa personnalité mise d’abord et avant tout sur le confort de roulement.

En vidéo : l'Infiniti QX60 2022 en action

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