Un virage électrique dans les écoles de conduite
Par Élie Duquet
Le prix de l’essence oblige certains automobilistes à revoir leur budget prévu pour les déplacements, mais des écoles de conduite ont pris les grands moyens et ont amorcé le virage électrique.
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Une décision qui est particulièrement appréciée par les jeunes.
En affaire depuis les années 1980, l’école de conduite Vachon a décidé de tranquillement modifier sa flotte d’automobiles pour des modèles électriques en 2018. Aujourd’hui, leurs sept véhicules sont électriques.
« Les jeunes demandaient ce changement-là, notre génération a vraiment l’environnement à cœur », a expliqué samedi le copropriétaire Samuel Vachon à TVA Nouvelles.
La jeune Myriam en était à ses derniers cours de conduite avant d’obtenir son permis. Elle a judicieusement choisi l’école de conduite Vachon en raison de sa flotte verte.
« Ma sœur venait ici et avec les autos électriques, elle me disait que ça allait bien, donc je suis aussi venue ici », a-t-elle souligné.
Et l’école de conduite Vachon n’est pas la seule de ce genre au Québec. En raison du programme de financement e-roule, pas moins de 100 écoles québécoises ont pu commencer le virage électrique.
Le directeur général de l’Association des écoles de conduite du Québec, Marc Thomson, est convaincu que plusieurs écoles de conduite devraient aussi entreprendre le virage vert.
« Il y a beaucoup d’économies à faire à long terme. Je connais des gens qui, à la place de payer 600 $ de frais pour leurs autos, sauvent environ 250 $ en essence par mois. Ça vient baisser le prix du paiement », a-t-il avancé.
Il est tout de même conscient qu’un tel virage n’est pas nécessairement adapté aux écoles plus éloignées en raison de la rareté des bornes électriques.
Quoi qu’il en soit, les écoles de conduite devront s’y faire puisque les concessionnaires québécois ne pourront plus vendre de véhicules à essence neufs dès 2035.
