Widescape : une motoneige nouveau genre conçue au Québec
Initié il y a une vingtaine d’années, le projet Widescape prend officiellement son envol. Définie comme une motoneige compacte et conduite debout, la Widescape est un produit entièrement développé au Québec.
À la tête de l’entreprise basée au Saguenay, on retrouve Félix Gauthier qui est aussi le président de Cycles Devinci.
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Sur le plan mécanique, ce jouet hivernal profite d’un moteur à quatre temps de 250 cc à injection directe. Frédérik Aubut, leader technique chez Widescape, affirme que l’engin développe une puissance de 20 chevaux et qu’il peut atteindre une vitesse maximale oscillant entre 65 et 70 km/h. L’utilisateur peut sélectionner un des trois modes de conduite : standard, forêt et débutant. Quant à la consommation d’essence, elle est chiffrée à 3L/heure.
Conçue pour la conduite hors route, la Widescape ne pourra être utilisée dans les sentiers de motoneige.
À l’arrière, on note la présence d’une chenille comme dans le cas d’une motoneige. Or, à l’avant, il n’y a qu’un ski. Grâce à son format compact, on peut en transporter deux exemplaires dans la caisse d’une camionnette. Il ne pèse que 90 kilogrammes. Ses concepteurs vantent notamment sa grande agilité.
Le Widescape est offert à partir de 8149 $ (frais de transport et préparation inclus). Le produit sera vendu et distribué par des détaillants autorisés.
Pour la première année, on prévoit une production de 2500 unités. Ce nombre pourrait passer à 10 000 au terme des cinq premières années.
Un produit d’ici assemblé en Asie
Bien que cette motoneige à conduite debout ait été conçue et développée chez nous, la chaîne d’assemblage est située en Asie. Certaines pièces, comme la transmission à variation continue (CVT), le ski et la chenille sont toutefois fabriqués par des entreprises locales.
Pour l’heure, Widescape n’emploie que dix individus. M. Gauthier est d’avis que ce nombre pourrait grimper jusqu’à 25 au cours des prochaines années.
Si la gamme ne compte qu’un modèle au moment du lancement, elle pourrait être bonifiée au fil des ans. Dans les plans de l’entreprise figurent notamment des versions plus spacieuses, plus puissantes et même une version électrique. M. Gauthier n’écarte pas la possibilité que cette dernière puisse être fabriquée au Québec.