Nissan Pathfinder 2022 : 5 choses qu’on aime et 5 qu’on aime moins
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Le Nissan Pathfinder a complètement été renouvelé pour 2022, empruntant le moule du Rogue et augmentant considérablement son niveau de raffinement.
Après avoir récemment passé une semaine à son volant , voici cinq choses que l’on aime et cinq que l’on aime moins de cette génération du VUS intermédiaire de Nissan.
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On aime : le style plus carré et musclé
L’ancien Pathfinder, plus arrondi, paraissait grassouillet et mal dans sa peau – une allure qu’il a traînée pendant de nombreuses années! Le modèle 2022 est résolument mieux taillé, bien robuste et plus moderne. L’angle trois-quarts arrière est particulièrement attrayant, le toit contrastant apportant une belle touche et le fait d’avoir conservé les longerons surélevés est sage.
On aime moins : la partie avant
L’exception côté design est la partie avant où la combinaison des phares est loin de faire l’unanimité. C’est comme si Nissan voulait trop en faire et a raté son coup. Remarquez, on disait la même chose du nouveau Rogue à son arrivée et ça ne l’empêche pas de connaître beaucoup de succès.
On aime : l’espace et l’accès
Ayant gagné en volume, le Pathfinder 2022 s’avère plus spacieux que son prédécesseur et il ajoute du rangement, comme cette section fort pratique sous la console centrale. Autre nouveauté, la banquette médiane peut être substituée par deux sièges capitaine avec console amovible en version haut de gamme Platine.
Dans tous les cas, les sièges sont confortables, rabattables à plat et faciles à manipuler grâce au système EZ Flex. D’ailleurs, l’accès à la troisième rangée est littéralement un jeu d’enfant (appuyer sur un seul bouton suffit).
On aime moins : les choix d’interface
L’habitacle inspiré du Rogue représente un énorme progrès par rapport à l’ancien Pathfinder, tant en termes de design et de matériaux que de technologies. Or, si l’affichage tête haute et le tableau de bord numérique de 12,3 pouces en option sont sympas, l’écran central tactile ne mesure que 8 ou 9 pouces selon la version. On retrouve plus grand ailleurs dans la catégorie… et même chez Nissan, dont l’Armada est disponible depuis un an avec un écran de 12,3 pouces. Le fait que Apple CarPlay soit compatible sans fil mais pas Android Auto est un irritant (caprice?) supplémentaire.
On aime : l’abandon de la CVT
Côté mécanique, on se réjouit de la nouvelle boîte automatique à neuf rapports qui remplace la transmission à variation continue. La première n’est pas parfaite, notamment à basse vitesse où l’on sent parfois qu’elle manque un peu de douceur, mais la seconde l’était encore moins et ses problèmes de fiabilité sont bien connus. Les accélérations et la conduite en général sont plus agréables, puis le sélecteur multiterrain à sept modes de conduite adapte le véhicule à toutes sortes de conditions. Cela dit…
On aime moins : l’unique V6
En conservant le V6 de 3,5 litres qui développe une puissance de 284 chevaux et un couple de 259 livres-pied, Nissan a préféré jouer la carte de la prudence. Un peu plus de vigueur n’aurait pas fait de tort. Il n’y a pas de version haute performance ou hybride (comme le font certains rivaux du Pathfinder) pour répondre aux besoins d’un plus grand nombre d’acheteurs. Espérons que des changements seront apportés sous le capot en cours de génération, à l’instar de la précédente (mise à jour de 2017).
On aime : la capacité de remorquage
Le Nissan Pathfinder peut encore une fois remorquer des charges allant jusqu’à 6 000 livres (2 722 kilogrammes), ce qui est supérieur à la capacité de tous ses concurrents à l’exception du Dodge Durango. La nouvelle boîte à neuf rapports ne manquera pas de rendre l’exercice plus facile qu’avec la CVT. Les familles de plus en plus nombreuses qui partent en camping en tirant une grosse roulotte vont assurément l’apprécier.
On aime moins : pas de version aventureuse
Nissan nous a déjà offert une édition Rock Creek du Pathfinder, dont le traitement était essentiellement esthétique. Elle n’est pas de retour en 2022, mais la compagnie devrait songer à reprendre la formule et à la pousser plus loin, surtout quand on voit la nouvelle mode des VUS axés sur l’aventure et le hors route. Un modèle pour rivaliser avec les Ford Explorer Timberline, GMC Acadia AT4 et Honda Pilot TrailSport de ce monde (sans parler du Toyota 4Runner) serait bien.
On aime : la sécurité
En plus de dégager une plus grande impression de solidité, le Pathfinder 2022 est doté de série du système d’assistance à la conduite ProPILOT ainsi que du Bouclier de sécurité 360 de Nissan. Ça inclut plusieurs systèmes actifs tels que le freinage automatique avec détection des piétons, l’avertisseur d'angles morts, l’alerte de trafic transversal et le freinage d’urgence intelligent en marche arrière.
La conduite mains libres sur l’autoroute (sans changement de voie) est un autre avantage par rapport à la concurrence, malheureusement, les conditions hivernales pour cet essai ne nous ont pas permis de l’essayer très souvent. Notez que le système ProPILOT est encore plus complet et efficace lorsque jumelé à la navigation GPS livrable sur le Pathfinder.
On aime moins : la hausse de prix
C’était inévitable, surtout dans le contexte inflationniste actuel, mais en passant à la nouvelle génération, qui comprend un rouage intégral de série, le Nissan Pathfinder a dit adieu à son prix de base abordable avec une hausse de quelque 7 000 $. Le modèle 2022 reste quand même légèrement sous la moyenne, débutant à 45 973 $ une fois le transport et les autres frais inclus. La version haut de gamme Platine dépasse quant à elle les 56 000 $, rejoignant l’Infiniti QX60 (lui aussi redessiné pour 2022) de la division de luxe de Nissan. À vous de voir lequel des deux vous préférez.