Batteries à semi-conducteurs : Stellantis et Mercedes-Benz embarquent
Comme l’ont fait récemment Hyundai et Kia, deux autres constructeurs automobiles viennent d’investir dans la jeune entreprise Factorial Energy du Massachussetts, qui compte sur son conseil consultatif des anciens patrons de Panasonic, Daimler et Ford. L’objectif? Accélérer le développement des batteries haute tension à semi-conducteurs (ou électrolyte solide) pour les véhicules électriques.
On parle de Stellantis (Chrysler, Dodge, Jeep, Ram et autres) et de Mercedes-Benz. Le premier, rappelons-le, a annoncé en juillet dernier qu’il désire lancer des véhicules alimentés par une batterie à semi-conducteurs d'ici 2026.
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Factorial Energy a mis au point une technologie qui permet de remédier aux principaux points faibles des batteries au lithium-ion actuelles : l’autonomie, le temps de recharge, la sécurité et le coût.
Appelée FEST (Factorial Electrolyte System Technology), elle utilise un électrolyte solide exclusif qui permet un rendement sûr et fiable des cellules avec des électrodes à haute tension et à haute capacité. Le gain d’autonomie pourrait être de 40%, voire 50% selon Mercedes-Benz. C’est aussi une technologie qui est facilement intégrable dans l’infrastructure existante de fabrication de batteries au lithium-ion, dit-on.
Mercedes-Benz prévoit de commencer à tester un prototype de véhicule dès 2022.
Plus tôt cette semaine, le constructeur japonais Nissan a lui aussi parlé de commercialiser des véhicules avec batterie à semi-conducteurs d’ici 2028 dans le cadre de son nouveau plan d’électrification. Toyota, BMW, Volkswagen et General Motors ont tous fait des annonces similaires.