[EN VIDÉO] Voiture citron : quels sont vos recours?
Dans le cadre de l’émission À vos affaires, l’animateur Pierre-Olivier Zappa a rencontré Sébastien, un malheureux propriétaire d’un véhicule citron.
Les problèmes se sont multipliés pour le jeune homme depuis qu’il a pris possession de son nouveau Kia Niro hybride en juillet dernier. « Je ne l’ai roulé qu’une dizaine de jours depuis le 7 juillet », explique-t-il. Le véhicule passe le reste de son temps au concessionnaire.
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Il détaille à la caméra que Kia a dû remplacer une série de composantes, telles que le catalyseur et la pompe à l’eau. Après avoir réglé un problème, un autre émerge. À la fin août, le concessionnaire a finalement repris le véhicule afin de changer le moteur. Deux mois plus tard, le véhicule n'est toujours pas prêt à reprendre la route.
Entre temps, le commerçant lui a prêté un véhicule de courtoisie. Kia Canada paie les frais. Malgré tout, Sébastien continue de payer pour son nouveau véhicule. Kia Canada travaille actuellement à régler le problème avec le concessionnaire et le client.
« Quels sont nos droits? »
En réaction à cette situation, le chroniqieur du Guide de l'auto Antoine Joubert a été appelé à expliquer les options qui s'offrent aux consommateurs québécois pris avec un » véhicule citron ».
« Je me permets de croire qu’il y a eu erreur de diagnostic au début, et nous aurions pu remplacer le moteur immédiatement », déclare Antoine Joubert. Il explique que les problèmes de moteurs chez Kia et Hyundai sont bien répertoriés.
« Le mot véhicule citron est très élastique », poursuit le chroniqueur. « Il existe le PAVAC. Il s’agit d’un comité d’arbitrage qui permet à un client d’obtenir un gain de cause et se faire rembourser, souvent presque en totalité, ou [il peut] recevoir un sérieux dédommagement », expose-t-il.
Par ailleurs, aucune loi anticitron n’existe au Québec, ajoute l’animateur. On estime qu'autour de 4 000 voitures citron sont vendues chaque année au Québec.