Les cotes de consommation d’essence, un bon indicateur?
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Neufs ou usagés, petits ou gros, tous les véhicules qu’on retrouve sur les routes canadiennes ont dû faire l’objet d’une validation par Ressources naturelles Canada (RNC) avant d’aboutir sur le marché. Pourquoi? C’est simple : chacun doit avoir ses cotes de consommation de carburant officielles, tant en ville que sur l’autoroute.
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De nombreux consommateurs se servent de ces chiffres pour comparer des modèles et orienter leur achat, mais certains sont déçus quand ils n’arrivent pas à obtenir des résultats similaires dans leur quotidien. Est-ce que ces cotes sont réalistes? Faut-il adapter sa conduite pour les atteindre?
Avant d’aller plus loin, il faut préciser que les constructeurs automobiles sont responsables d’effectuer les tests qui servent à déterminer les cotes de consommation, en respectant bien sûr les protocoles et standards de RNC. Le ministère est là pour s’assurer que personne ne triche en faisant mentir les chiffres à son avantage.
L’autre point très important à savoir, surtout pour ceux qui magasinent du côté des véhicules d’occasion, est que les normes de ces tests ont été révisées en 2015 afin de mieux refléter la réalité des automobilistes. L’évaluation comprend cinq cycles :
- Conduite par temps froid
- Conduite par temps chaud avec système de climatisation
- Conduite à haute vitesse avec accélérations rapides
- Conduite en ville avec arrêts et démarrages fréquents
- Conduite sur l’autoroute et en milieu rural
Si vous considérez un modèle 2014 ou plus ancien, les cotes de consommation que vous trouverez ont donc moins de chances de s’apparenter à ce que vous obtiendrez dans la vraie vie. Il faut les prendre avec un grain de sel et surtout s’en servir comme outil comparatif.
Évidemment, les conditions routières, météorologiques et de circulation peuvent grandement différer d’un endroit à l’autre du pays, ce qui peut expliquer certaines disparités importantes entre ce qui est annoncé et ce que vous constatez. Toutefois, dites-vous que si votre Toyota RAV4 2016 brûle 2 L/100 km de plus que les cotes officielles, ce serait probablement le cas aussi avec un autre VUS compact des mêmes années.