Pénurie de puces électroniques : un peu de bonnes nouvelles
Le fabricant japonais de semi-conducteurs Rohm Co. s’est récemment montré très pessimiste sur la pénurie mondiale qui affecte depuis plusieurs mois de nombreuses sphères de l’économie. Des constructeurs automobiles tels que Mercedes-Benz ont aussi laissé entendre que la crise perdurera jusqu’en 2023.
Aujourd’hui, par contre, on apprend de bonnes nouvelles venant d’un autre fabricant de ces précieuses puces électroniques.
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Selon le journal Nikkei Asia, la compagnie américaine GlobalFoundries est en voie de doubler sa production de semi-conducteurs destinés aux véhicules en 2021. Un investissement additionnel de 6 milliards $ américains (environ 7,7 milliards $ canadiens) a été approuvé pour aider à régler la crise.
Mike Hogan, vice-président sénior et directeur général des secteurs automobile et industriel chez GlobalFoundries, a mentionné à la publication que la capacité de production continuera d’augmenter en 2022 et par la suite. Toutefois, il prévient que les résultats ne se feront pas sentir immédiatement. Le temps de faire parvenir les pièces aux constructeurs automobiles et pour ceux-ci de les installer dans les véhicules en attente de livraison sera de plusieurs mois.
Plus tôt cette année, le géant taiwanais TSMC a annoncé qu’il fabriquera 60% plus de semi-conducteurs pour l’automobile en 2021.
Malgré cela, la situation dans les usines de véhicules va de mal en pis. Jeudi dernier, par exemple, General Motors a dit qu’il prolongeait l’interruption de production dans plusieurs usines de voitures et de multisegments. Celle d’Ingersoll, en Ontario, déjà suspendue pendant cinq mois au début de l’année, est présentement inactive depuis la mi-juillet et ne redémarrera pas avant le 15 octobre. GM y assemble le Chevrolet Equinox.