Voitures électriques : un intérêt en hausse, mais une offre qui demeure insuffisante
L’offre en matière de véhicules électriques se bonifie d’année en année, et de plus en plus d’automobilistes québécois se disent intéressés à troquer leur modèle à essence pour une voiture électrique.
Aidés par des subventions alléchantes (jusqu’à 13 000 $ pour les automobilistes québécois), les véhicules électriques deviennent même avantageux sur le plan financier pour plusieurs conducteurs.
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Daniel Breton, président et directeur général de Mobilité électrique Canada et co-auteur du livre Le Guide pratique de la voiture électrique… et plus!, s’est entretenu avec Pierre-Olivier Zappa sur les ondes de LCN afin d’en discuter.
« Beaucoup de gens pensent que les voitures électriques sont trop chères. La réalité, c’est que les voitures électriques sont de plus en plus compétitives d’un strict point de vue économique », analyse M. Breton, qui souligne que dès le premier mois de possession, un Toyota RAV4 Prime peut être plus économique qu’un modèle concurrent à essence comme le Honda CR-V.
Toutefois, la disponibilité des produits demeure un enjeu de taille pour l’industrie automobile. Plusieurs consommateurs intéressés par des modèles électriques se tournent finalement vers des modèles à essence en raison d’une trop longue attente pour obtenir un modèle électrifié. « C’est encore une enjeu », convient Daniel Breton, qui souligne que la demande mondiale envers les véhicules électriques est demeurée en hausse en 2020 malgré les répercussions liées à la COVID-19.
Si les constructeurs automobiles réussissent à fournir à la demande de plus en plus fort pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables, attendez-vous à en voir de plus en plus sur nos routes…
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