Subaru Ascent 2021 et Volkswagen Atlas 2021 : comparons les chiffres
Le Subaru Ascent et le Volkswagen Atlas sont deux produits relativement récents sur notre marché. En ce sens, ils offrent des technologies similaires, mais avec une présentation différente. Lequel se défend le mieux?
Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons décortiqué leurs spécifications. Voici ce qui en est ressorti.
- À lire aussi: Volkswagen présente son Atlas 2021 modernisé
- À lire aussi: Volkswagen Atlas - La chance du débutant
Groupe motopropulseur : égalité
Au chapitre des motorisations, les deux constructeurs utilisent des approches distinctes. Avec l’Ascent, Subaru propose une seule configuration : l’Ascent est équipé d’un moteur à quatre cylindres à plat de 2,4 litres turbocompressé qui développe 260 chevaux et un couple de 277 lb-pi. Le tout est jumelé à une transmission à variation continue et le rouage intégral vient de série.
Chez Volkswagen, l’Atlas se pointe aussi uniquement avec un rouage intégral. À la différence de l’Ascent, le VUS de Volkswagen propose deux moteurs. Le premier est un quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé de 235 chevaux et 258 lb-pi de couple. Les versions plus huppées ont droit à un V6 de 3,6 litres ayant une cavalerie de 276 chevaux et un couple de 266 lb-pi. Tous les Atlas possèdent une boîte automatique à huit rapports.
En comparant les variantes à quatre cylindres, la Subaru sort gagnante grâce à des valeurs supérieures. Cependant, Volkswagen donne le choix d’augmenter sa cylindrée, et par conséquent, sa puissance. Bref, il n’y a pas de vainqueur clair dans cette catégorie.
Consommation : avantage Subaru Ascent
En comparant l’unique moteur du Subaru avec celui d’entrée de gamme du Volkswagen, on constate que l’Ascent consomme moins à la pompe. Ce dernier affiche une cote de 10,4 L/100 km contre 10,9 L/100 km pour l’Atlas. Ceci pourrait être attribué à l’efficacité de la transmission CVT de Subaru.
En revanche, toutes les versions de l’Atlas arrivent avec la fonction arrêt-démarrage et le freinage régénérateur. Par ailleurs, il ne va pas sans dire que le V6 consomme plus, puisque la donnée monte à 12,9 L/100 km.
Côté pratique : égalité
Le côté pratique et polyvalent brille avec ces deux VUS. En termes de capacité de passagers, l’Atlas peut accueillir sept personnes alors que l’Ascent monte la donne à huit. En option, les deux véhicules peuvent remplacer la banquette du milieu par deux sièges capitaine, réduisant le nombre d’assises à six et sept respectivement.
Concernant l’espace de chargement, les dimensions supérieures de l’Atlas sont à son avantage. Fait à noter pour le Subaru : les volumes du coffre et entre les banquettes sont légèrement plus grands dans le modèle d’entrée de gamme (Commodité) par rapport aux autres déclinaisons .
Sur le plan du remorquage, les figures sont très similaires, mais Subaru a l’avantage. En fait, l’Ascent de base (Commodité) peut remorquer un maximum de 908 kg, mais toutes les autres moutures peuvent tirer jusqu’à 2 270 kg. Chez Volkswagen, les moteurs quatre cylindres peuvent remorquer 907 kg, alors que les versions équipées du V6 montent cette donnée à 2 268 kg.
Par ailleurs, la galerie de toit de la Subaru peut transporter jusqu’à 80 kg de cargaison. Cette information n’est pas disponible pour l’Atlas qui a lui aussi des longerons de toit. Bref, puisque les deux véhicules offrent des possibilités similaires, il est difficile de déclarer un gagnant dans ce segment.
Sécurité : avantage Subaru Ascent
Le Subaru Ascent s’est mérité la mention « Top Safety Pick + » de la part de l’organisme américain Insurance Institute for Highway Safey (IIHS). Ce n’est pas le cas pour le Volkswagen Atlas, notamment en raison de systèmes d’aide à la conduite moins avancés.
Bien que Volkswagen n’emploie pas de nom précis pour sa suite d’aides à la conduite, celle-ci inclut tout de même le moniteur d’angles morts avec avertissement de circulation arrière, le freinage automatique d’urgence pour régulateur de vitesse adaptatif et la détection de piétons.
Chez Subaru, le système EyeSight arrive de série avec les technologies suivantes : le freinage précollision, l’assistance au freinage précollision, la gestion d'accélération précollision, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de déviation de trajectoire, l’alerte de louvoiement, l’assistance dans les embouteillages, l’assistance au centrage dans la voie, l’assistance au maintien de voie et l’alerte de démarrage du véhicule de tête.
Clairement, le Subaru Ascent remporte la mise ici puisqu’il comprend de série une plus grande quantité d’assistances à la conduite et qu’il a obtenu des résultats encourageants lors des tests de collision de l’IIHS.
Intégration technologique : égalité
La comparaison est assez simple, puisque les deux constructeurs offrent pratiquement les mêmes fonctionnalités. Pour l’infodivertissement, les VUS viennent de série avec un écran de 6,5 pouces, alors qu’un écran de huit pouces est disponible. De plus, les systèmes sont compatibles avec les applications Apple CarPlay et Android Auto.
Étant donné la grosseur des véhicules, des ports USB et auxiliaires sont parsemés de part et d’autre dans l’habitacle. Pour les chaînes hi-fi, Subaru fournit en option un système Harman Kardon, contrairement à Volkswagen qui offre plutôt un système signé Fender.
La principale différence entre les deux manufacturiers réside avec le fait que l’Ascent propose un troisième écran situé complètement au-dessus de la console centrale et l’Atlas peut recevoir un écran de tableau de bord entièrement numérique.
Prix : avantage Subaru Ascent
Du côté des coûts, le Subaru Ascent est le plus intéressant, simplement grâce à des prix inférieurs pour des versions équivalentes.
- Subaru Ascent
- Commodité : 36 995 $
- Tourisme : 42 495 $
- Tourisme (7 passagers) : 43 095 $
- Limited : 47 995 $
- Limited (7 passagers) : 48 595 $
- Premier : 51 495 $
- Volkswagen Atlas
- Trendline : 40 095 $
- Comfortline : 44 695 $
- Comfortline (V6) : 46 895 $
- Highline : 48 995 $
- Highline (V6) : 51 195 $
- Execline : 55 595 $
(Prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF))
Garanties : avantage Volkswagen Atlas
À part la garantie du groupe motopropulseur qui est identique pour les deux manufacturiers à 5 ans/100 000 km, Volkswagen remporte la mise grâce à des garanties plus agressives.
La protection de base chez Subaru est standard à 3 ans/60 000 km, alors que le constructeur allemand monte la donnée à 4 ans/80 000 km. Même son de cloche pour la garantie contre la perforation, où Volkswagen propose 7 ans/kilométrage illimité au lieu de cinq ans chez le fabricant nippon.