Kia Seltos SX 2021 : pratique et spacieux
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Kia s’est invité dans la catégorie des petits VUS de manière pragmatique. Ce que les clients recherchent, c’est un bon espace dans l’habitacle, un grand coffre, un équipement complet et la traction intégrale offerte à un prix pas trop élevé.
Cousin du Hyundai Kona, qui fait toujours un malheur au Québec, le Kia Seltos 2021 propose un habitacle agrandi, en particulier à l’arrière, où les occupants se sentiront moins à l’étroit. Quatre adultes peuvent monter à bord sans se sentir étouffés.
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Le coffre du Kia Seltos est également plus grand que celui du Hyundai Kona, et pas qu’un peu! En effet, le volume proposé (752 litres) est beaucoup plus important que celui du petit VUS de Hyundai (544 litres). Un choix technique intelligent, qui permet au Seltos de proposer une polyvalence appréciable pour un usage quotidien.
Le tableau de bord n’est pas particulièrement fantaisiste, mais a au moins le mérite de regrouper les commandes intelligemment. Face au conducteur, les deux grands cadrans lisibles qui entourent une instrumentation numérique sont classiques, mais fonctionnels.
Comme toujours chez Kia, le système multimédia se montre très intuitif et facile à utiliser. Que ce soit via l’écran tactile ou grâce aux boutons situés juste en dessous, le conducteur accède aux principales informations sans difficulté. Puisqu’il est question de l’infodivertissement, sachez que Apple CarPlay et Android Auto sont également livrés de série.
Le haut de gamme à l’essai
Le véhicule mis à notre disposition pour cet essai était un Seltos SX Turbo à traction intégrale. Un modèle qui trône au sommet de la gamme, et qui est vendu à partir de 34 604 $ (transport et préparation inclus).
Pour ce prix, on profite d’à peu près tous les équipements disponibles pour un véhicule actuel. On a droit à plusieurs technologies de sécurité active, mais aussi à des phares et des feux à DEL, des jantes en alliage de 18 pouces, des essuie-glaces automatiques, des sièges avant à réglage électrique, des sièges chauffants/ventilés, un écran central plus grand (10,25 po au lieu de 8), un affichage tête haute et un système audio signé Bose.
Deux moteurs peuvent être montés sous le capot du Seltos. Le premier est un 4 cylindres de 2 litres atmosphérique développant 146 chevaux et 132 lb-pi de couple. Il est jumelé à une transmission à variation continue (CVT).
Le moteur optionnel, livré de série dans la version SX Turbo, est un bloc 1,6 litre turbocompressé développant 175 chevaux et 195 lb-pi. Contrairement au modèle de base, la boîte retenue est un modèle à double embrayage qui compte 7 rapports.
Bancs de neige et embrayage qui colle
La première fois qu’on a pu conduire le Kia Seltos, c’était sur les routes du Texas lors de son lancement officiel, il y a exactement un an. Le mois de février était donc le moment idéal pour reprendre le volant du véhicule sur les routes québécoises, enneigées et plus rugueuses que l’asphalte texan.
Même sur nos routes mal revêtues, le Seltos demeure confortable, profitant d’un roulement bien calibré. Moins sportif qu’un Mazda CX-30, il est en revanche plus confortable et propose tout de même une conduite efficace. La direction, moins tranchante que celle de Mazda, se montre précise.
Dommage que ces bonnes dispositions soient gâchées par des bruits de roulement audibles dès 80 km/h et qui augmentent avec la vitesse. Un reproche qu’on peut aussi adresser au Hyundai Kona, qui souffre du même défaut.
Du côté du moteur, on retrouve sans surprise une mécanique performante, bien adaptée au véhicule et qui propose des accélérations et des relances efficaces. Et grâce à sa puissance et son couple supérieurs, il se montre moins bruyant que le moteur 2 litres lorsqu’on le sollicite fortement.
Au terme de notre semaine d’essai, la consommation moyenne s’élevait à 9 L/100 km avec une température extérieure comprise entre -10 et -15°. Un chiffre conforme aux performances offertes et aux basses températures observées.
La transmission automatique à 7 rapports passe bien les rapports, mais des à-coups subsistent à basse vitesse. Un problème que nous avions déjà noté lors de notre premier essai. Au démarrage, ou dans la congestion, la boîte à double embrayage se montre parfois rétive, surtout en première vitesse. Le véhicule reste au neutre, même quand le levier se trouve sur la position D et que l’on appuie légèrement sur l’accélérateur.
Il faut donc appuyer plus fort et c’est à ce moment que l’embrayage colle brusquement. Pas vraiment idéal quand on veut sortir d’un endroit étroit ou que l’on manœuvre pour se stationner en parallèle.
Ce problème est aussi notable quand nous avons voulu sortir d’un banc de neige, qui n’était pourtant pas insurmontable pour un véhicule à traction intégrale. La boîte de vitesses peinait à faire passer la puissance aux quatre roues là où une Subaru Crosstrek aurait franchi l’obstacle sans aucune difficulté…